En juillet dernier, président français Emmanuel Macron a effectué en grande pompe une visite d’Etat au Cameroun, pourtant mis au banc de la communauté internationale pour le non-respect des droit de l’Homme. Seulement à son arrivée au Cameroun, le président de la France, pays des lumières et des Droits de l’homme, a soigneusement évité certains sujets qui fâchent comme celui des DH. C’est ce que regrette Human rights watch dans son nouveau rapport de début d’année 2023 publié il y a quelques heures.
L’Organisation de défense des droits humains regrette que les sujets relatifs aux droits humains n’aient pas été évoqués par le président français au cours de ce déplacement. D’autres actueurs internationaux sont également évoqués.
« Les 25 et 26 juillet, le Président français Emmanuel Macron s’est rendu au Cameroun où il a rencontré le Président Biya. Cette visite a mis l’accent sur le renforcement des liens politiques et économiques entre Paris et Yaoundé. Macron n’a pas exprimé publiquement ses préoccupations quant à la situation des droits humains dans le pays » ; a souligné le rapport
« Le 21 mars, l’Union européenne a exprimé ses préoccupations concernant « la crise en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » et demandé « l’arrêt immédiat de la violence, le respect des droits humains et des principes humanitaires, un accès humanitaire sans entrave et un environnement sécurisé pour le travail humanitaire ».
Le 15 avril, le Département américain de la sécurité intérieure a annoncé qu’il accordait au Cameroun un statut de protection temporaire (Temporary Protected Status, TPS) de 18 mois. Les ressortissants camerounais résidant aux États-Unis au 1er avril et qui ne peuvent retourner dans leur pays d’origine en raison des conditions qui y règnent—y compris violence des forces gouvernementales et des groupes armés, destruction de l’infrastructure civile, instabilité économique et insécurité alimentaire—pourront rester aux États-Unis jusqu’à ce que la situation se soit améliorée », lit-on dans le rapport.
Ce rapport ne va pas sans doute plaire au locataire du Palais d’ Etoudi.