Empoisonnement: graves accusation contre Paul Biya et ses proches

Depuis septembre 2024, l'entreprise chargée de la collecte des ordures ménagères n'a reçu aucun versement de l'État camerounais. Les déchets s'accumulent dans les villes, posant un grave problème de santé publique.

Le Cameroun traverse une crise sanitaire inquiétante liée à l'accumulation des ordures ménagères dans les principales villes du pays. Depuis septembre 2024, l'État camerounais n'a effectué aucun versement à HYSACAM, l'entreprise en charge de la collecte et du traitement des déchets. Cette situation paralyse les opérations de ramassage et expose les populations à des risques sanitaires majeurs.

Sans sources de revenus depuis plusieurs mois, HYSACAM peine à assurer ses missions essentielles : payer son personnel et entretenir son parc automobile. Les camions-poubelles se font de plus en plus rares dans les quartiers, les points de collecte débordent, et les tas d'ordures envahissent les marchés, les rues et les espaces publics. L'air devient irrespirable dans certaines zones urbaines, favorisant la prolifération de maladies et mettant en danger la santé des citoyens.

Cette défaillance de l'État contraste violemment avec les dépenses massives engagées dans d'autres secteurs. Les critiques pointent notamment les cinq milliards de francs CFA investis dans l'organisation de compétitions sportives, alors que des services publics vitaux comme la gestion des déchets sont négligés. Les citoyens s'interrogent sur les priorités d'un gouvernement capable de mobiliser des milliards pour des événements ponctuels, mais incapable d'honorer ses engagements envers une entreprise assurant un service de première nécessité.

Face à cette situation alarmante, des voix s'élèvent pour réclamer une action urgente des autorités. Le bien-être des populations ne peut être sacrifié au profit d'autres considérations. La gestion des ordures ménagères constitue un pilier fondamental de la santé publique, et son abandon expose le pays à des épidémies et à une dégradation durable du cadre de vie. Les Camerounais attendent de l'État qu'il assume ses responsabilités et règle rapidement cette crise qui empoisonne leur quotidien.