Emprisonnement des artistes pervers : un candidat à la présidentielle prévient

Le jeune Asong Michael a écouté avec beaucoup d'attention les clashs des rappeurs. Celui qui se fait appeler candidat aux élections présidentielles dit que s'il est élu président en octobre, il prendra sur lui d'emprisonner tous ceux qui vont sortir les chansons pleines d'insultes et de perversité.

Il dit à propos de la musique de Jovi : « Malheureusement, le fait est que nous ne pouvons pas booster notre économie avec son style de musique ».

Par rapport à Kocee et Maahlox, Asong pense qu'aujourd'hui, « dans tout ce que nous faisons, nous devons veiller à ce que tout ce que nous faisons contribue au développement de notre nation et à la dynamisation de notre économie.

Voyez-vous, c'est pourquoi Kocee a compris la mission : utiliser ses compétences, notamment musicales, pour le développement durable. C'est là qu'il gagne.

Prenez l'exemple du clash entre Drake et Kendrick Lamar aux États-Unis : toutes leurs chansons sont commerciales, dansantes et ont même remporté des prix.

Au Cameroun, pour être franc, malgré les insultes et les paroles immorales que je condamne et que je punirai sévèrement si je suis président en octobre, car elles portent atteinte aux principes moraux, seules les chansons de Kocee sont commerciales, dansantes et peuvent même remporter un prix.

Juste pour dire que le monde prend une autre direction et que nous sommes la génération du changement. Nous devons savoir utiliser nos compétences pour produire et exporter tout ce que nous faisons, sinon nous resterons sous-développés et pauvres.

En conclusion, vous pouvez être bons, mais pour que vos actions aient de l'importance, elles doivent contribuer au développement de votre pays, sinon elles sont inutiles ».