Elle révèle que « les Camerounais sont des gens très manipulateurs, hypocrites et jaloux de la réussite des autres ».
La star du Bikutsi s’est montrée très en colère contre les Camerounais qui colportent des allégations sur les stars qui défendent à cœur vaillant les couleurs du Cameroun à l’international.
Si Samuel Eto’o qui s’est estimé victime de cette même « jalousie » a choisi la voix écrite pour répondre aux accusations « maraboutistes » de son ex-coéquipier Bernard Tchoutang, Lady Ponce a elle privilégié un Facebook live qui a duré un peu plus d’une heure et au cours duquel elle n’a pas mâché ses mots.
En 10 ans de carrière, la chanteuse avoue avoir été la cible de diverses attaques et sabotages. Et si elle a toujours gardé le silence, cela n’a jamais été un aveu de faiblesse mais elle avait mieux à faire que de répondre à des rumeurs.
Elle est très fâchée contre ceux qui utilisent le réseau social Facebook pour régler leur compte personnel en divisant les artistes qui ne cherchent qu’à exercer leur métier. « Arrêtez votre tribalisme, je ne suis pas béti, je suis camerounais », crie-t-elle.
Dur d’être artiste au Cameroun
Lady Ponce révèle qu’elle « n’a jamais eu le soutien du ministère de la culture camerounaise » et que récemment quand elle devrait se rendre à Bangui avec une délégation de 16 personnes pour représenter le Cameroun, elle a dû compter sur de bonnes volontés.
« Je travaille depuis l’âge de 16 ans, depuis que j’ai perdu mes parents, je n’ai jamais voulu qu’un homme prenne soin de moi », fait-elle savoir en réponse à ses détracteurs qui farnientent et ne veulent rien entreprendre.
La star du Bikutsi a aussi décoché sa flèche en direction d’une dame sans citer son nom. « Ça fait trois ans que cette dame m’insulte et s’en prend à moi sur les réseaux sociaux. Elle m’avait demandé un service par le biais de ma grande cousine Chantal Ayissi. Après j’ai reçu un appel venant d’une personne tierce sur cette dame et j’ai fini par bloquer son numéro. Et depuis, elle n’a cessé, un seul instant, de m’attaquer. »
Cette semaine n’a décidément pas été la bonne pour les stars du Cameroun. Un peu plus tôt le mercredi 21 juin 2017, où Lady Ponce faisait son live, Samuel Eto’o avait donné une leçon de morale à son ex-coéquipier de la sélection nationale, Bernard Tchoutang, qui serait jaloux de son succès.
« Il n’y a pas plus camerounais que Lady Ponce. Nous sommes camerounais au même titre », fait savoir l'artiste qui « dit aimer la paix ».
Et à l’endroit de ces compatriotes qui sont « excessivement jaloux et méchant pour rien », elle conseille : « quand vous voyez les manipulations sur les réseaux sociaux, faites attention ».