En manque de sous, l'homme l'invite pour la dépanner et lui fait un coup à l'envers

Les jeunes ne veulent plus faire sortir de l'argent sans avoir quelque chose à gagner en retour, surtout si c'est aux filles qu'ils le donnent. Certains d'entre eux sont même capables de mettre au point une stratégie sophistiquée pour avoir forcément la fille dans leur lit. Une demoiselle raconte.

Je suis une jeune fille orpheline de père. Depuis toute petite, c'est ma mère qui vendait des condiments pour s'occuper de mon école. Après l'obtention du Bac, j'ai été orientée dans une université. Ma mère n'ayant pas les moyens, j'ai décidé d'arrêter les études et chercher un peu d'argent pour présenter un concours. Lorsque je suis arrivée en ville, ma mère est restée au village.

J'ai commencé par vendre avec une sœur du poulet braisé et du poisson durant un an. J'étais en relation avec un jeune gérant d'Orange Money et étudiant de mon quartier. Il me donnait le déjeuner et m'aidait malgré son maigre moyen.

Je lui envoyais souvent du poulet que ma sœur me donnait pour manger, c'était le grand amour. Il y a un monsieur apparemment aisé qui me faisait des avances, je l'ai toujours refusé grâce aux conseils de ma mère. Mais un soir, ma mère était gravement malade, je n'avais que 45 000 francs comme économie, ça ne pouvait pas tenir devant l'opération de ma mère. J'ai donc appelé mon petit ami qui préparait lui-même son concours, il m'a donné 15 000 francs qui représente beaucoup pour moi mais insuffisants pour les frais d'opérations.

J'ai appelé le monsieur riche qui me faisait la cour et je précise que c'est un homme marié, je connais sa femme et ses enfants, ils venaient manger dans notre restaurant. Il m'a invitée, je suis sortie, j'ai expliqué mon problème, il m'a remis 150 000 francs et nous avons fini à l'hôtel.

Après les soins, j'ai continué avec lui, il est toujours à mes petits soins, je ne manquais de rien. Il a financé mon concours et aujourd'hui, je suis institutrice. Mon gars du quartier veut qu'on fonde un foyer et je l'aime, c'est lui que je veux mais le monsieur qui m'a aidée veut que je sois sa deuxième femme.

Il me l'a fait promettre avant de m'aider à être enseignante, pourtant je ne l'aime pas. Il menace de me rendre folle si je ne l'épouse pas. Il est marié, je suis chrétienne et je sais qu'il fréquente les marabouts. Il peut finir avec moi.

Ne me jugez pas, pour l'homme marié, j'étais contrainte. Mais je ne l'aime pas, chaque fois qu'on doit coucher ensemble, je lui dis que j'ai envie de boire des bières, juste pour ne pas me rendre compte de ce que je fais. Je vais à l'église mais j'ai péché.