Camerounweb l'annonçait dans la journée d'hier. Auréole Tchoumi a démissionné de son parti, l’Alliance des forces progressistes du Cameroun (AFP) pour se rallier le RDPC, parti au pouvoir.
Le concerné a lui-même publié une lettre informant qu’il quitte la formation politique que dirige l’homme politique Sam Mbaka.
« Mes chers camarades, comme il a été demandé ici tout dernièrement par Eyoum et Mandeki, j’ai l’honneur de vous informer que je vais me désengager de mes responsabilités de Secrétaire National à la Communication et à la Propagande de l’AFP et me départir de ma casquette de militant. Je suis fier du combat mené qui a abouti à la restructuration du Parti. Je me félicite des combats menés ensemble pour redorer la mémoire du Légendaire Président Bernard Muna. Félicitations au Président National, au Présidium et au Bureau Exécutif pour l’engagement constant et permanent à faire vivre le Parti. Nous continuerons sous d’autre cieux à oeuvrer pour un mieux être des populations locales et donner le meilleur de nous-mêmes pour un Cameroun nouveau, plus juste, plus libre et une Nation prospère pour tous.»
Ce dernier était auparavant militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), parti de l'opposition que préside Maurice Kamto. D'aucuns ne comprennent pas à ce jour les raisons qui l'ont poussé à quitter cette formation politique. Auréole Tchoumi lui-même est sorti de son silence dans un entretien accordé au confrère Actu Cameroun pour révéler au grand jour les raisons de son départ du MRC.
« En 2017, j’ai décidé de m’engager en politique en entrant au MRC. Mais 4 ans après, j’ai compris que le véritable enjeu était le remplacement de Paul Biya par notre leader. Les problèmes existentiels des camerounais semblaient superficiels. Dans mon plan de communication 2021, j’ai accordé 20% à la communication médiatique et 80 aux actions marketing et de publicité politiques. Mais contre toute attente, il a été invalidé. Plusieurs autres combats en interne relatifs aux cartes, à la structuration de la communication, au fonctionnement des organes…ont montré que je me fourvoyais complètement. Mais c’est l’ensemble des attaques formulées contre CPE qui m’a convaincu que j’étais au mauvais endroit », révèle-t-il au confrère Actucameroun.