En situation difficile, le groupe l'Anecdote réclame une dette à l'Etat centrafricain

Avec l'emprisonnement d'Amougou Bélinga, le groupe l'Anecdote est depuis plusieurs mois en situation difficile, obligeant plusieurs ténors de la boîte à démissionner.

Même si personne n'ose le dire, les raisons des récents départs et la nomination de plusieurs autres personnes à des postes laissés vides, est synonyme de la réorganisation du groupe l'Anecdote, en raison des difficultés financières rencontrées depuis quelques mois.

D'ailleurs à ce sujet, une source au sein de la boîte nous informe que récemment, l'administrateur général du groupe l'Anecdote Isaac Pone et la conseillère technique Nº5 Ndoumbe Perpétue épse Ngonomo, ancienne directrice de Vision 4 en RCA se sont rendus à Bangui pour essayer d'avoir le paiement d'une ancienne dette auprès de l'État centrafricain.

Aux dernières nouvelles, Bangui aurait proposé de leur trouver la somme de 500 millions de Fcfa.

Comment en est-on arrivé là ? L'on apprend que les réseaux de financement de Amougou Belinga sont désormais scrutés avec minutie par les services compétents. Toutes les provenances de son argent sont dorénavant passés au peigne fin.

Pour quelques observateurs, le PDG du Groupe l'Anecdote a été lâché par certains de ses amis au sein du sérail.

C'est un coup de massue pour Jean Pierre Amougou Belinga. Après l'annonce de la fermeture de sa société Télésud basée en France.

Après cette fermeture, alors que le camerounais magnat des médias, pensait tourner les pages de ce mauvais investissement, l'on apprend que la direction des impôts du Cameroun lui a adressé une mise en demeure lui exigeant de payer des impôt de 2 milliards de FCFA, d'impôts dans 8 jours, ou de voir plusieurs de ses biens meubles saisis par l'Etat.

Amougou Belinga étant en prison, la lettre a été adressée au gérant de la société. Ce dernier après avoir certainement échangé avec l'agent envoyé par le receveur des Impôts, a refusé de décharger le document de mise en demeure valant commandement de payer.

La réponse de Jean Pierre Amougou Bélinga communiquée au gérant et transmis à la direction des Impôts, est que la société TéléSud "a fermée ses portes".

De cette réponse, il en découle clairement que Amougou Belinga ne compte pas fermer payer les impôts que lui réclame la DGI.