Dans la nuit du 1er au 2 Novembre 2015, sous une pluie battante, des individus non identifiés ont cambriolé les locaux du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC).
Les faits
Après plusieurs coups de vol, les travaux de sécurisation effectués dans les locaux du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), ne permettaient plus aux voleurs déguisés, de pénétrer aisément par les portes et fenêtres des bureaux du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC).
Cette fois-ci, ils ont escaladé la toiture, coupé une tôle et arraché un contre plaqué du plafond. A l’intérieur, ils ont cassé toutes les portes, et fouillé des armoires de tous les bureaux. Ils ont emportés avec eux : 01 vidéo de surveillance ; 01 téléviseur écran plat ; 02 DVD et d’importants dossiers dans le bureau de la Directrice Exécutive.
Une plainte a été déposé au Commissariat Central n°1 de Douala-Cameroun, et une enquête est ouverte.
La simulation d’un cambriolage ordinaire saute aux yeux étant donné que les microordinateurs (Desk-top), écrans plats et les unités centrales n’ont pas été emportés ; par contre, les dossiers renversés et les armoires longuement fouillées démontrent à souhait que les ''cambrioleurs'' n’effectuaient pas une visite ordinaire.
C'est le même mode opératoire qui consiste à faire peur au personnel, à faire taire le REDHAC et à le dépouiller de ses moyens de travail.
Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) Dénonce cette récurrence de cambriolages et le silence des autorités administratives et judiciaires camerounaises.
Le REDHAC :
Demande à la Commissaire Reine Alapini, Rapporteur Spéciale des Défenseurs et point focal contre les représailles aux défenseurs de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP),à M. Michel FORST, Rapporteur Spécial des Défenseurs des Nations Unies, aux organisations de défense des droits humains, à tous nos partenaires de prendre toutes les actions urgentes afin de demander aux autorités camerounaises: d'assurer la sécurité du personnel, du travail et des locaux du REDHAC ; d'ouvrir les enquêtes rapides afin que les responsables de ces multiples cambriolages soient identifiés et répondent de leurs actes devant la justice.