La société Eneo
Eneo Cameroon le concessionnaire de la production, de la distribution et de la vente de l’énergie électrique va peut-être subir une mutation dans les mois à venir. C’est ce qu’on peut comprendre d’une nouvelle publication du journaliste Boris Bertolt.
Ce dernier écrit sur les réseaux sociaux que « l’État du Cameroun ouvre les négociations pour la reprise définitive d’Eneo ». Il est temps aux yeux des dirigeants, de prendre les choses en main, constate-t-on. Mais c’est une chose qu’ils ouvrent les négociations, c’en est une autre que ça aboutisse à un accord potable.
« Le 22 novembre 2023, le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze a présidé, en compagnie de son homologue en charge de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, une réunion du comité interministériel chargé du rachat par l’État, des actions de Actis au sein de Eneo », apprend-on.
Boris Bertolt enchaîne que « le Fonds d’investissement britannique dispose de 51 % du capital social de l’énergéticien, soit 32,9 milliards de francs CFA, le reste étant détenu par l’État (44 % soit 28,4 milliards de francs CFA) et les employés (5 % soit 3,2 milliards de francs CFA) ».
Lors de la réunion, l’autorité Louis-Paul Motaze a expliqué que « nous entrons véritablement dans les négociations parce qu’un gros travail a déjà été fait, et nous avons déjà suffisamment d’éléments qui peuvent fonder la négociation avec Actis. Cela suppose qu’il y a des positions qui peuvent être divergentes. La négociation a justement pour objectif de réduire la part d’incompréhensions ».
