Enfer à Douala : un macchabée découvert dans la stupeur totale, la victime est bien connue

Assassinat des jeunes au Cameroun

Tue, 8 Aug 2023 Source: www.camerounweb.com

Ça ne s’arrête pas les meurtres dans la capitale économique Douala. La ville devient un véritable enfer sur terre et on ne sait plus où aller sans être en danger.

N'zui Manto ne se gêne pas pour qualifier la situation de « saison des assassinats au Cameroun ».

Le lanceur a été mis au courant d’un nouvel assassinat à Douala, plus précisément à Kotto village.

Il écrit : « Un adolescent âgé de dix-sept (17) ans poignardé à mort après avoir reçu un coup de fil dans la soirée ».

« Il était un peu plus de vingt (20) heures hier au quartier Kotto village lorsque le jeune Ekanga a quitté son domicile après avoir reçu un coup de fil sur son téléphone », lit-on.

On apprend alors que « quelques instants plus tard des cris terrifiant appelant à l'aide seront entendus par de nombreux témoins ».

« Le jeune sera découvert quelques instants plus tard mort, atteint sauvagement par des coups de poignard dans le dos et le ventre », précise Manto.

Ça craint : l'assassinat d'une femme influente à Douala sème le chaos

Les nerfs sont tendus à Douala, plus précisément à Ngodi Bakoko. Dans la localité, les populations manifestent contre les Babanas et les chefs traditionnels corrompus après la mort d'une jeune femme.

Un témoignage a été envoyé au lanceur d’alerte N'zui Manto qui aborde la situation : « Bonjour cher N'zui Manto. Je me tourne vers vous ce matin en vertu de votre crédibilité et de votre lutte pour un Cameroun profitable aux générations avenir.

Il se passe actuellement à Ngodi Bakoko (Douala) un soulèvement populaire après l'assassinat d'une femme dans la nuit par des individus originaires du septentrion.

Seulement il est de noter que ce meurtre ignoble n'est qu'un crime de plus dans le calendrier du martyre que vit la population de ce quartier face à une autorité traditionnelle sourde à elle mais attentive aux pots de vins des bourreaux.

La situation est telle que depuis une demie décennie déjà, on observe une recrudescence de personnes venues du septentrion communément appelées noir-noir ou encore Babanas. Sans intention de discrimination il ne leur a jamais été refusé de s'installer ou que ce soit conforme à notre constitution sauf qu'ils ne s'installent nulle part mais sont présents partout.

Ces individus ne sont pas identifiables car n'ayant aucune pièce officielle, ni de domicile fixe. Ils dorment sur leurs motos ou sur des vérandas des boutiques.

Plusieurs fois la chefferie a été interpellée pour saisir les hautes autorités pour les obliger à se conformer afin qu'ils soient identifiables mais jamais de suite favorable.

On apprendra plus tard que leurs associations (nordistes) versent des sommes à la chefferie pour ne pas être inquiétées. Des viols et des ventes cambriolées on en compte plus. Si vous allez à la chefferie porter plainte car ayant identifié vos agresseurs ou violeurs, on vous demande 25 000 pour frais.

Franchement on en a marre de cette situation. On en a marre que les vies soient sacrifiées et la sécurité vendue pour des billets éphémères ».

Source: www.camerounweb.com