Samedi dernier, un chantier de construction au quartier Pk 20, du côté de Douala V, a été le théâtre d'une bagarre violente entre deux techniciens, Pantaléon M., 44 ans, chef de chantier, et César M.Z., 37 ans, également technicien sur le site. La raison de la rixe ? Une femme, Marianne Octavie A., âgée de 33 ans.
Les deux hommes étaient venus d'une autre région pour travailler sur ce chantier. Comme cela est souvent le cas sur les chantiers de construction, une ou plusieurs femmes sont présentes pour préparer des repas pour les ouvriers. Marianne Octavie avait cette tâche et attirait manifestement l'attention de certains travailleurs.
La querelle a éclaté lorsque le chef de chantier a appris que César avait également reçu des faveurs de Marianne Octavie. Après avoir interrogé son collaborateur, qui a nié les allégations, Pantaléon a continué à se plaindre de ne pas avoir vu Marianne Octavie la veille.
Les événements ont pris un tour dramatique le samedi suivant alors que les deux hommes se trouvaient au troisième niveau de l'immeuble en construction, prêts à couler une nouvelle dalle. Marianne Octavie est apparue en bas et a appelé César. Celui-ci est descendu et a été vu en train de prendre le porte-monnaie et le téléphone de la restauratrice. Lorsqu'il est remonté, Pantaléon, qui avait également assisté à la scène, a confronté César.
Une bagarre a éclaté devant les témoins présents sur le chantier. Selon les témoignages recueillis par la gendarmerie locale, César a finalement poussé Pantaléon dans le vide. Toutefois, dans sa chute, Pantaléon a réussi à saisir César et les deux hommes sont tombés du troisième étage.
Ils ont été transportés d'urgence à l'hôpital dans un véhicule du chantier. Leur état de santé est actuellement préoccupant, avec de multiples fractures. Pantaléon, marié et père de trois enfants, serait le plus gravement blessé des deux.
Cet incident tragique met en lumière les conséquences désastreuses que peut avoir la violence sur un lieu de travail, en particulier lorsqu'elle est liée à des conflits personnels. Une enquête judiciaire est probablement en cours pour déterminer les responsabilités dans cet événement malheureux.