Malgré les agressions subies par les élèves des régions du nord-ouest, certaines puissances étrangères ne disent rien.
Depuis le 3 septembre 2018, la rentrée scolaire est effective sur toute l’étendue du territoire national. Et pourtant, dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest les élèves et les enseignants payent le prix fort. En effet, ils subissent le courroux des sécessionnistes. Enlèvements, kidnappings, agressions, la liste n’est pas exhaustive. Pourtant, malgré ces exactions commises au quotidien par les hors la loi, certains gouvernements étrangers, notamment européens, restent bouches cousues.
Effectivement, des pays comme les Etats Unis, la grande Bretagne, la Norvège ne se sont pas encore prononcés sur la recrudescence des attaques sécessionnistes sur les élèves et les enseignants dans le nord-ouest. Un silence qui inquiète certes, mais qui dit long sur la position de ces pays à prétention humanitaire et humaniste.
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Hors, d’après certaines indiscrétions, les pays sus mentionnés auxquels s’ajoute l’Afrique du Sud, hébergeraient des leaders sécessionnistes. Il s’agit des manipulateurs dont on n’aurait jamais deviné les instincts meurtriers, qui donnent des ordres à longueur de journées aux exécutants qui déstabilisent le pays. Ainsi, Ayaba Cho Lucas, Bara Mark, Tapang Ivo Tanku, Ikome Sako, Chris Anu, Boh Hebert, Eric Taw, Njie Makongo David et compagnies résident dans ces pays « garants des droits de l’Homme ». Un silence qui pose le problème de la complicité entre ces pays et les déstabilisateurs du Cameroun.
Rappelons que le mouvement sécessionniste a été mis sur pied pour détruire le régime Biya. Au moment où ce dernier essuie des pertes en vies humaines dans sa lutte acharnée contre le terrorisme, aucun de ces pays étrangers ne lui a affirmé son soutien. Au contraire, l’Ambassadeur Américain a effectué une sortie médiatique pour demander au président Paul Biya de rentrer par la grande porte dans l’histoire, en lui citant Mandela et Washington qui sont partis d’eux-mêmes du pouvoir. Une déclaration qui a suscité de vives réactions dans le pays de Paul Biya. Comme pour donner raison aux sécessionnistes, semeurs de chaos et de désolation dans un Etat légitime.