Nous révélions dans un récent article que le caveau familial de Victor Fotso a été récemment scellé. Nos enquêtes nous ont conduit à Mbouo Bandjoun où y étant, nous apprenons qu’en réalité, la décision de sceller le caveau privé de l’homme d’affaire décédé en 2021 est illégal.
A l’origine, un doute sur la présence du corps dans le cercueil
Selon nos informations confirmées par une source familial, aucun enfant ni aucune épouse du patriarche Victor Fotso n'ont jamais vu son corps après sa mort. Même en France où il était gardé au funérarium de Ménilmontant, aucun des enfants Fotso n'a pu avoir accès à son corps.
À son arrivée à l'aéroport de Nsimalen au Cameroun, transporté dans un jet privé, le corps du défunt n’a pas été identifié. Il y avait pourtant des enfants qui attendaient de reconnaître le corps de leur géniteur. Mais ils n'ont pas pu avoir accès.
Malgré l'insistance des autorités aéroportuaires d'ouvrir le cercueil pour une identification, Madame Njitap s'y est opposé d’après notre source familiale. Madame Njitap a pu amener le cercueil à sa résidence de Bastos-Yaoundé avant de le ramener au petit matin pour embarquer discrètement à l'aéroport pour Bafoussam.
A l’arrivée du cercueil au domicile de Victor Fotso à Bandjoun, aucun des ayants droit (enfants et veuves) n'a eu le droit de voir le corps du patriarche.
« Après l'inhumation le 20 juin 2020, Madame Njitap avait demandé la mise sous scellés du caveau familial, parce qu’elle ne voulait pas que les autres enfants et Veuves y aient accès » nous relate notre source interne.
De plus, choses graves, on a découvert que le patriarche est mort tout seul, sans personne autour de lui. « Madame Njitap avait interdit à l'hôpital américaine toutes visites au patriarche » suivant nos informateurs.
Selon les documents communiqués par l’hôpital américain, Madame Njitap n'était pas présente lorsque son père rendait son dernier souffle. L'hôpital américaine avait d’ailleurs essayé de la joindre pendant plus de 10 heures sans succès comme indiqué dans le courrier en notre possession. La rédaction de Camer.be est en possession du document officiel qui prouve qu'elle n'était pas près de lui.
L’hôpital n’a alors eu d'autre choix que d'envoyer le corps de Victor Fotso au funérarium. Il faut rappeler qu'à ce moment-là, on était en période de COVID-19 et tous les corps étaient systématiquement incinérés.
Vers une exhumation ?
Au finish, tout ceci fait que l'ensemble de la famille n'a jamais été persuadé que c'est bien le patriarche qui a été inhumé et a toujours émis des doutes quant à la présence du patriarche dans le cercueil qui a été présenté au public. Surtout qu'aucun membre de la famille n'a pu l'identifier. La famille n'a jamais fait confiance à la seule parole de Madame Njitap.
Pour rappel, Madame Njitap a annoncé la mort de son père le 20 mars 2020 à 19 heures, pourtant le certificat de décès indiquait que Victor Fotso est mort plus de 24 heures avant.
« Aujourd'hui, quelques ayants droits ont déjà introduit une procédure d'exhumation, et c'est pour cette raison que Madame Njitap a utilisé ces relations pour faire sceller le caveau familial. » nous confirme nos enquêtes.
Selon une source non officielle, « le gouverneur de la région de l'ouest aurait mis la pression sur l'évêque du diocèse de Bafoussam qui a ainsi cédé et a demandé au prêtre de la paroisse de Mbouo d'aller sceller le caveau familial. Le gouverneur aurait demandé au préfet de Koung Khi d'effectuer les scellés, mais ce dernier a déclaré qu'il ne pouvait pas car cela ne respectait pas la loi. »