Les internautes tirent sur le ministre Manouada
• Les internautes tirent sur le ministre Manouada
• Le ministre avait annoncé une enquête suite au décès d’un bébé dans un hopital
• Les internautes rappellent au ministre les autres affaires jamais bouclées
Les Camerounais sont de plus en plus nombreux à douter des promesses faites par le gouvernement. Le ministre de la Santé Manaouda Malachie l’a appris à ses dépens en annonçant sur les réseaux sociaux, une enquête sur les circonstances du décès d’un bébé de trois mois à l’hôpital de Biyem-Assi.
« Les réseaux sociaux font écho d’un incident survenu cette semaine à l’hôpital de Biyem-Assi. La victime est âgée de 3 mois. J’ai instruit mes services compétents de faire toute la lumière sur cette affaire. Nous tirerons les conséquences. J’exprime toute ma proximité à la famille », a-t-il déclaré.
Très vite, le ministre fut attaqué par les internautes qui lui ont rappelé les nombreuses affaires qui ont été sans suite dans son département ministériel.
« Où est la lumière sur la publication de la dépouille du cardinal, sur la mort du jeune ayissi à l’hôpital central…. Finalement tout s’arrête aux instructions? », s’interroge un internaute.
« Sur le riz d'Orca ? Sur la gestion des fonds covid-19 ? Sur les différents scandales liés à la prise en charge des malades covid-19 dans les différents centres de prise en charge dont le plus emblématique est justement le centre Orca Yaoundé? », ajoute un autre.
Flou autour du décès du bébé
Ces derniers jours, l'hôpital de Biyem-Assi est au cœur d’une violente polémique autour du décès tragique d’un bébé. Beaucoup de version circule dans l’opinion. Polycarpe Xavier Atangana Eteme livre aussi sa version des faits dans un texte que nous vous livrons.
Une société fraternelle se construit aussi avec la vérité, la gratitude et non avec les émotions et le mensonge.
En effet, la campagne des fausses accusations contre l'hôpital de district de Biyem- Assi pour avoir négligé un bébé de deux mois qui a trouvé la mort, vise tout simplement à ternir l'image de cette formation sanitaire si généreuse en hospitalité et professionnelle.
Selon mes investigations,la dame qui crie à la négligence ayant causée la mort de son enfant a bel et bien accouché des triplés à l'hôpital de Biyem Assi, au mois février 2022. Elle va y séjourner dans un premier pour des observations. Durant ses multiples hospitalisations, compte tenu de sa vie sociale précaire, l'hôpital a toujours pris en charge les triplés, la nutrition de la mère y compris.
Elle va quitter bonnement l'hôpital pour revenir au mois de mars avec ses triplés. Celui qui est décédé et qui fait l'objet d'une polémique souffrait d'un excès de paludisme et d' une infection. L'hôpital va réussir à stabiliser son état. Joyeusement, elle va retourner chez elle. Le temps va passer. Contre toute attente, la dame va revenir à l'hôpital au mois d'avril en larmes et paniquée. C'est ainsi qu'elle va jeter l'enfant entre les mains des infirmières en service ce jour-là en implorant leur secours . Professionnelle et séance tenante, la major va découvrir après consultations que l'enfant souffre cette fois-ci, d'une anémie sévère et de déshydratation. Les manoeuvres médicales positives engagées pour sauver le bébé échouéront parce qu'elle était arrivée tardivement avec l'enfant à l'hôpital. Ce dernier va décéder le 13 avril. Au moment où je vous parle, les deux autres sont toujours hospitalisés dans cette formation sanitaire où ils bénéficient des meilleurs soins santé digne de ce nom.
Lejam Lekmr
Polycarpe xavier Atangana eteme, pour une société fraternelle.
