Au sein de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) du Cameroun, une enquête est en cours pour faire la lumière sur les événements entourant l'assassinat de Martinez Zogo et les possibles manipulations de preuves qui auraient eu lieu. Cette enquête, rapportée par Jeune Afrique, souligne les tensions persistantes au sein de l'organisation et les défis auxquels sont confrontées les autorités.
Depuis l'arrestation de plusieurs hauts responsables de la DGRE dans le cadre de l'affaire Zogo, les services de renseignement du pays sont plongés dans une crise sans précédent. Les récentes révélations sur la disparition de vidéos de surveillance datant de 2020 ont jeté une nouvelle lumière sur les pratiques douteuses au sein de l'organisation.
L'enquête en cours vise à déterminer les responsabilités dans ces événements et à identifier d'éventuelles manipulations de preuves. Les tensions sont vives au sein de la DGRE, où certains agents sont accusés d'avoir joué un rôle dans la disparition des vidéos incriminantes.
Dans l'entourage de l'ancien directeur de la DGRE, Léopold Maxime Eko Eko, on dénonce une "chasse aux sorcières" et l'utilisation de l'enquête en cours comme un prétexte pour maintenir l'ancien patron derrière les barreaux. Les proches d'Eko Eko craignent que cette affaire ne soit utilisée à des fins politiques, alors même que l'ancien directeur a été innocenté dans une procédure judiciaire antérieure.
Face à ces accusations, la nouvelle direction de la DGRE, dirigée par Jean-Pierre Ghoumo, cherche à restaurer la confiance et l'intégrité des services de renseignement. Les enquêtes en cours visent à garantir la transparence et l'impartialité des investigations, dans le but de rétablir la confiance du public et des autorités dans les services de sécurité du pays.