Enquête sur la distraction de 847 millions à la SRC

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Wed, 30 Dec 2015 Source: cameroon-info.net

Selon les premiers éléments de l’enquête, Marie-Rose Messi et Joseph Owona, respectivement Directeur général et président du conseil d’administration de la Société de Recouvrement des Créances (SRC), ont «prélevé entre 2007 et 2015 plus d’un milliard 180 millions de FCFA au lieu de 332 millions de FCFA générant un préjudice de 847 millions à la société, malgré l’alerte qui a été sonnée par les commissaires aux comptes», nous révèle Mutations, dans sa publication du mardi 29 décembre 2015.

D’après une source interne du SRC, le DG et le PCA ont déjà été entendus par le Contrôle Supérieur de l’Etat (Consupe) à ce sujet. «Il n’y a pas de détournement de fonds publics sur ce dossier. A Ma connaissance, c’est sur la base d’une décision motivée prise en 1996 par feu Justin Ndioro, alors Ministre des Finances et PCA de la SRC que cet argent est prélevé et reversé aux employés de la société.

Je pense que le conseil d’administration s’était rendu compte que la loi sur le plafond de 10% ne pouvait pas être appliquée en l’état. Et puis, il me semble que la somme d’un milliard que vous évoquez doit être ramenée autour de 630 millions de FCFA», nous indique-t-elle.

Dans les couloirs du Consupe, certaines indiscrétions accusent la société d’avoir demandé la somme de 60 millions de FCFA aux autorité de la SRC «pour des fins inavouées», une assertion qui n’a pas été prouvée. Mais des hauts cadres du Consupe affirment que si c’était le cas, ce serait le fait de «quelques brebis galeuses. La hiérarchie proscrit de telles pratiques.

Ce d’autant plus que des missions de contrôle, le personnel des services du Consupe bénéficie en plus des frais de déplacement, d’une prime quotidienne de servitude égale à 75% du taux desdits frais».

A en croire le journal, placée sous tutelle du Ministère des Finances, la SRC a été mise sur pied le 18 août 1989 pour «la reprise des actifs et du passif de la société camerounaise de banque (SCB) non-repris par la société commerciale de banque-Crédit Lyonnais Cameroun et le recouvrement contre rémunération, des créances douteuses et/ou contentieuses détenues par les institutions financières publiques».

Source: cameroon-info.net