Epervier: nouvelles révélations accablantes contre Beti Assomo et Mebe Ngo’o

Mebe Cameroun Presse Force One La guerre au Cameroun profiterait donc à certains poids lourd du régime Biya.

Mon, 16 Apr 2018 Source: Atangana Georges

Des réseaux mafieux et affairistes se sont développés au sein des différents corps des forces armées depuis que les civils ont fait faillite suite aux marchés publics que l’État ne peut plus payer.

Les anciens et nouveaux patrons de la police, de la gendarmerie et de l’armée ont découvert une nouvelle mine d’or : la livraison des équipements, armes et denrées alimentaires aux combattants.

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Avant que le front Nord ne se stabilise grâce à l’appui financier et logistique des U.S.A et de la France, le fils de Paul Biya en l’occurrence Edgar Alain MEBE NGO’O, s’était enrichi à une vitesse effrayante ainsi que les officiers supérieurs de son entourage tribal. Il surfacturait les achats d’habillements, armes et munitions. Les enquêtes menées en France ont révélé l’immense patrimoine immobilier et financer de ce fils glouton et malgré les pressions françaises il a été juste recasé au ministère des transports. Il ne sera pas envoyé en prison par son tuteur qui agite grossièrement l’opération à tête chercheuse dénommée Épervier. Son successeur actuel, Beti ASSOMO, a créé ses propres réseaux d’enrichissement pendant que de jeunes soldats, dont les salaires sont réduits ou détournés, meurent aux fronts. L’augmentation à 30 .000 F des primes versées pour tuer nos frères anglophones n’empêchera pas ces détournements massifs.

Le vieux dictateur paresseux, dont le seul travail consiste à signer des textes de nominations et se livrer aux calculs politiciens, est convaincu que les caisses de l’État ne peuvent jamais se vider. Avec une légèreté extraordinaire il a ouvert un troisième front militaire contre les populations anglophones. Le pétrole de Bakassi, les impôts, les forêts, les plantations C.D.C et Pamol ont fait croire à notre tyran, aux officiers supérieurs et à leurs coquins / copains que ce conflit serait une brève promenade victorieuse.

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La masse grandissante de factures militaires à payer a amené Paul Biya, l’expert en corruption et en tribalisme, à chasser l’ancien ministre des finances pour le remplacer par un de ses fils dénommé Louis Paul MOTAZE. Le passé de braqueur des caisses de l’Etat (C.N.P.S et ministère de l’Économie et du Plan) constitue un grave danger pour les finances publiques malmenées par l’endettement intérieur et extérieur ainsi que l’organisation de la C.A.N et les chantiers inachevés. Un voleur peut-il protéger les caisses de l’État ?

Les opérations militaires contre Boko Haram, les séparatistes anglophones et les rebelles centrafricains à l’Est ont enrichi les officiers supérieurs et appauvri les populations ainsi que les soldats. Les ministres et conseillers va-t-en guerre ont bien rempli leurs poches et leurs estomacs mais le jouisseur tribaliste Bulu va se présenter à l’élection présidentielle avec un bilan riche en cadavres, chômeurs, chantiers arrêtés et dettes !

Auteur: Atangana Georges