Equilibre régional : même le RDPC rappelle Ferdinand Ngoh Ngoh à l'ordre

Je suis pour la méritocratie et non l’équilibre régional

Thu, 5 May 2022 Source: www.camerounweb.com

• Ferdinand Ngoh Ngoh est un collaborateur de Paul Biya

• Il prône l’équilibre régional dans le recrutement

• Pas Hervé-Emmanuel Nkom



La correspondance adressée au directeur général de la Société de développement de coton (Sodecoton) par le Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) Ferdinand Ngoh Ngho, n’a pas encore fini de faire parler d’elle. L’homme proche de Paul Biya, dans la note officielle qu’il a signée et adressé, a réclamé le respect de l’équilibre régional lors du recrutement du personnel. Contrairement à lui, l’opinion publique est défavorable à cette disposition qui n’arrange rien du tout.

Hervé-Emmanuel Nkom est né en 1953 au Cameroun. Il est un homme politique et directeur de société camerounais. En septembre 1984, il occupe le poste de directeur du Crédit commercial de France. Il arrête cette fonction en octobre 1998 et rejoint le même mois la fonction de Conseil du président du groupe Oberthur, spécialisé dans l’imprimerie jusqu’en décembre 2006.

Hervé-Emmanuel Nkom est banquier et est à la tête de l'entreprise Matana Capital basée en France. Il est membre du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), partie dirigé par Paul Biya.

L’homme politique a été joint au téléphone par ABK Radio. Hervé-Emmanuel Nkom leur a confié : « Je suis pour la méritocratie et non l’équilibre régional ».

Pour le membre du comité central du RDPC, l’équilibre régional a créé d’énormes inégalités préjudiciables pour les populations camerounaises : « Je ne pense pas à une nation avec les droits de tribus et les droits de communautés. Quand vous allez faire un concours à l’Enam, là où on demandait le baccalauréat aux candidats de certaines régions, à d’autres, on demandait juste le Brevet d’études de premier cycle (BEPC) ».

Aux yeux du binational Hervé-Emmanuel Nkom, « il y a des groupuscules de Camerounais qui attaquent les ambassades et des personnes physiques juste parce qu’elles ne partagent pas les mêmes opinions qu’elles. L’Etat du Cameroun doit donner le pouvoir à notre appareil judiciaire pour juger et condamner tous ceux qui s’attaquent aux Camerounais et aux institutions de l’Etat à l’étranger ».

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