Eséka: la population attend toujours les résultats de l'enquête

Déraillement à Eseka Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Tue, 30 May 2017 Source: cameroon-info.net

Malgré" la levée du doute" sur les raisons du drame ferroviaire du 21 octobre 2016, le mystère reste entier les raisons d’une dizaine de drames, datant pour certains de plus de 20 ans.

Si contre toute attente les résultats du rapport d’enquête relative à la catastrophe ferroviaire survenue le 21 octobre 2016 à Eséka ont été rendues publics par le Chef de l’Etat, le mystère reste entier sur une dizaine d’autres enquêtes prescrites par Paul Biya dont certaines datent de plus de 20 ans.

Dans sa parution du lundi 29 mai 2017, le quotidien Le Messager se souvient entre autres du drame du Lac Nyos. L’explosion y avait tué 1800 une nuit d’août 1986 était une émanation de gaz. Un nuage hautement toxique s’était répandu et des centaines de personnes qui se trouvaient dans ce périmètre perdaient la vie par asphyxie. A l’époque, le Gouvernement camerounais avait interdit aux survivants de revenir vivre aux abords du lac.

Deux ans plutôt, 1984, une irruption dite limnique dans le jardin scientifique faisait perdre la vie à 37 personnes.

Le samedi 14 février 1998, dans une banlieue de Yaoundé appelée Nsam, des wagons-citernes de la Société Camerounaise de Dépôts pétroliers (SCDP) se sont accidentellement renversés sur les rails. Un incendie se déclare sur les lieux et tue 250 Camerounais. Dans ce drame, des centaines de blessés et des familles marquées à vie, relate le journal. 66 familles frappées par le drame ont perçu près de deux milliards FCFA d’indemnisations, pour leur déguerpissement du périmètre de sécurité du dépôt de la SCDP.

A Mbanga Mpongo, 114 personnes ont perdu la vie dans la nuit du 4 au 5 mai 2007 dans un crash d’avion, se souvient également le journal. Le Boeing 737-800 qui avait décollé de l’aéroport international de Douala vers minuit, heure locale se rendait à Nairobi au Kenya. Malgré les réserves de la tour de contrôle par rapport au temps, le pilote de Kenya Airways s’est engagé à décoller, peut-on lire dans le quotidien.

Ces drames ainsi que plusieurs autres connus sur le sol camerounais n’ont pas à ce jour vu les résultats des enquêtes y respectives publiées. Notamment celui du train fou qui tuait dix personnes à Etoudi, à Yaoundé ; l’explosion de la Cartouchière du quartier général des forces de défense de Yaoundé, entre autres.

Source: cameroon-info.net