«Il fallait du génie pour faire aboutir la stratégie d’exfiltration officielle», peut-on lire dans La Météo de ce jeudi 04 février 2016, en kiosque. C’est en ces termes que le Minader se vanterait d ‘avoir réussi le coup du siècle, question de ne pas se faire attraper par ‘l’opération épervier’, lancée à ses trousses. Aujourd’hui installé avec sa famille au 6305 Shiplett Boulevard Burke, Va 22015 à Washington DC aux Etats Unis, l’ex-minader ne tarirait pas d’anecdotes quant au montage de la stratégie d’exfiltration.
En effet, après s’être fait passé pour grand malade, victime d’un prétendu accident vasculaire cérébral, «en danger de mort», l’homme raconterait avec gourmandise comment il a mis sur pied un lobby destiné à mettre la pression sur le gouvernement, après son admission à l’hôpital de la Cnps le 18 octobre 2015, révèle le journal. Le coup de pouce serait intervenu dans la correspondance au chef de l’Etat du ministre de la Santé, André Mama Fouda, qui proposait une évacuation sanitaire, ou alors un transfert à l’hôpital de référence de Sangmélima ou encore à l’hôpital général de Douala.
Selon le journal, la rumeur lui prête des complicités très -trop - haut placées dans l’appareil de l’Etat. « Une enquête discrète mais sérieuse est en cours dans le sérail et pourrait réserver bien des surprises », souffle une source qui évoque la colère du chef de l’Etat sur ce dossier. Aussi ces dernières semaines, des dignitaires du régime lui auraient prodigués quelques conseils.
A ce sujet il déclare : « Ils me demandent de rentrer au Cameroun, où le président Biya aurait donné des instructions quant à mon immunité » avant de poursuivre : « Je ne veux pas et ne peux pas tomber dans le genre de piège tendu à Atangana Mebara », confesse l’ex-minader.
Peu avare en anecdotes depuis qu’il est éloigné du chaudron, Essimi Menye se la coule douce en attendant une éventuelle ré-embauche au Fonds monétaire international.