Etat de santé dégradé : Paul Biya toujours attendu au sommet de l'OIF en France malgré les doutes

Selon des informations exclusives de Jeune Afrique, le président camerounais Paul Biya serait toujours attendu au sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) prévu les 4 et 5 octobre à Paris et Villers-Cotterêts, malgré des changements récents dans son programme diplomatique.

Jeune Afrique rapporte que Paul Biya a eu un emploi du temps diplomatique particulièrement chargé ces derniers mois notamment sa pésence aux Jeux olympiques de Paris, sa participation aux commémorations du débarquement de Provence ainsi que Voyage en Chine pour le Forum de coopération sino-africaine

Cependant, le magazine panafricain révèle que ce rythme soutenu aurait suscité des inquiétudes chez ses médecins. Un léger malaise dû à la fatigue aurait même été signalé lors de son séjour à Pékin.

Alors qu'il était attendu à l'Assemblée générale des Nations unies à New York, Paul Biya aurait annulé ce déplacement à la dernière minute, préférant rester en Europe. Jeune Afrique indique que le président camerounais aurait ses habitudes à Genève, où il séjourne régulièrement à l'hôtel Intercontinental.

L'article de Jeune Afrique fait état d'un "étrange ballet" impliquant l'avion présidentiel, un Boeing 767 loué à la compagnie privée Comlux. Cet appareil aurait décollé de Genève vers la France le 24 septembre, atterrissant à l'aéroport du Bourget. Toutefois, aucune communication officielle n'a été faite sur les raisons de ce vol ou ses passagers.

Malgré ces changements d'agenda et les spéculations sur l'état de santé du président, Jeune Afrique affirme que la participation de Paul Biya au sommet de l'OIF les 4 et 5 octobre est toujours confirmée auprès des organisateurs. Le magazine précise qu'aucune modification de son calendrier n'a encore été évoquée avec l'OIF ou sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

Face à ces informations, la présidence camerounaise, contactée par Jeune Afrique, n'a pas souhaité s'exprimer, laissant planer le doute sur les prochains déplacements du chef d'État camerounais.