La mort de l'ex international camerounais Modest Mbami continue de susciter des réactions incroyables au sein de la galaxie des anciens Lions Indomptables.
Alors que les conditions dans lesquelles a survenu le décès de Mbami ont été révélées par ses proches, la rédaction de CamerounWeb vient de recevoir un témoignage d'un ancien Lions Indomptable qui a joué avec Samuel Eto'o, à un moment de sa carrière au sein de la tanière des Lions.
"Eto'o est un sorcier il n’aime pas la lumière et les étoiles des autres. J'ai à un moment joué avec lui, je sais de quoi je parle. Mbami était une lumière et une brillante étoile, contrairement à Eto'o, Mbami n’était pas sorcier, envieux et jaloux. Mbami, tu nous a fait plaisir, ton jeu était d’une beauté et d’un limpide exceptionnel, tu ressemblais en même temps à Mbouh Mbouh Émile et au docteur Abega, repose en paix champion et que la terre de nos ancêtres te soit légère", écrit ce dernier qui a écrit avec un faux profil avec lequel il suit les informations sur les réseaux sociaux.
Comment est mort Mbami
Le site d'informations sportives Africfootunited.com a pu obtenir les témoignages d'un voisin camerounais du défunt.
« La vérité, c’est que Modeste n’est pas mort chez-lui. Modeste est mort chez sa voisine. Comment chez sa voisine ? Quand Modeste a senti un malaise, il a eu la présence d’esprit de se lever et aller sonner chez sa voisine pour demander un secours. Maintenant, cette voisine ne s’exprimant pas bien en français a appelé les secours. Toute la réanimation pour tenter de le ramener à la vie s’est passée chez sa voisine parce que sa femme l’avait abandonné depuis le mois de novembre.
Ayant vu que Modeste n’avait plus de ressources, elle l’a abandonné… Si Modeste s’était ouvert à nous camerounais pour nous dire réellement la vérité de ce qui se passait, je ne crois pas qu’il serait mort. Je ne savais pas déjà que sa femme était partie, il ne me l’avait pas dit… S’il me l’avait dit, on aurait trouvé la solution », déplore le voisin contacté par le journaliste Wiliam Tchango.
Le voisin camerounais qui a préféré garder l’anonymat garde de modeste, l’image d’homme généreux. « C’était à la base quelqu’un de généreux. Quand il prenait ses commandes dans mon restaurant, il donnait toujours le pourboire avant de partir… On est restés en contact.
A cette époque, il louait dans un quartier chic, dans un appartement privé… Je ne peux vraiment pas vous dire ce qui s’est exactement passé… J’ai commencé au bout d’un moment à sentir en lui qu’il manquait quelque chose, qu’il n’avait plus de l’argent comme avant. Il y a même un autre camerounais qui fréquentait aussi mon restaurant qui m’a fait comprendre un jour qu’il vendait sa Porsche Panamera toute neuve. C’est là où j’ai compris que ça n’allait plus. Deux années après, il est venu s’installer auprès de moi, dans un HLM (Habitation à Loyer Modérée, NDLR…) – il était à deux portes de moi – par le biais de sa compagne avec laquelle il avait deux enfants : un enfant de quatre ans et un autre de trois ans. J’ai senti que c’était vraiment difficile pour lui quand un jour, il me demande si je peux lui prêter de l’argent, parce que ça n’allait pas. Je lui ai dit que je ne pouvais pas lui prêter de l’argent mais que je pouvais lui donner une certaine somme vu qu’il était en difficulté et qu’il serait incapable de rembourser. Lui prêter de l’argent, j’estimais que ça pouvait ramener des problèmes entre nous. »