Un séminaire de renforcement des capacités des cadres de cet organisme s’est tenu à Ebolowa le 9 Août dernier. C’était en prélude aux échéances électorales de 2018.
La ligue camerounaise des droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance veut pleinement jouer son rôle lors des opérations électorales. Elle souhaite être un maillon fort de la chaîne de la présidentielle de 2018.
C’est pour cette raison qu’elle est descendue à Ebolowa pour prendre la pleine mesure des responsabilités qui sont les siennes dans ce processus. Ses leaders ont la ferme détermination de vendre l’image de leur institution.
Selon le Professeur Mathias Éric Owona Nguini, l’un des experts consultant, «cette activité qui consiste à défendre les droits de l’homme est une activité permanente mais elle prend une importance particulière chaque fois qu’une société politique est confrontée à des échéances cruciales».
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Pendant trois jours, les participants ont élaboré des stratégies gagnantes leur permettant d’assurer leurs fonctions régaliennes. Et pour Mathias Éric Owona Nguini, «on sait que de telles joutes politiques peuvent entraîner des débordements qui peuvent eux même causer un certain nombre de violations de droits de l’homme».
Cette opération de charme de la ligue camerounaise des droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance à Ebolowa lui a également permit d’installer son antenne régionale. Dans la foulée, Julie Sylvie Zoua Amombo a été installée comme point focal régional.
A quelques semaines de la tenue au Cameroun de l’élection présidentielle, la ligue camerounaise des droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance lance donc l’offensive pour avoir des coudées franches.