Etoudi 2018: Transparency international Cameroon enfonce Paul Biya

Biya Malaise Transparency International dit n'avoir envoyé aucun observateur.

Thu, 11 Oct 2018 Source: actucameroun.com

72 heures après la polémique sur les faux observateurs de Transparency international, Me Charles Nguini, président de la représentation camerounaise de cette ONG est revenue sur cette affaire devenue politique. Il s’explique dans une interview accordée à nos confrères de Journal du Cameroun.

Qui sont ces observateurs qu’on a attribués à l’ONG Transparency International ?

Je ne peux pas vous dire qui ils sont puisque je ne les connais pas. Je les ai vus pour la première fois hier soir. Car après notre démenti d’hier, ils m’ont appelés, ils voulaient absolument me rencontrer. Quelques-uns d’entre eux étaient en train de partir. J’ai demandé qu’on se voie au Hilton, un endroit ouvert et public. Je suis allé au Hilton, c’est à ce moment qu’on a fait connaissance et j’ai su qui ils étaient. Je leur ai demandé ce que c’était que cette affaire ? Et on s’est expliqué

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Vous prétendez ne pas les connaitre, mais il y a ce reportage de la télévision nationale qui a été regardé en mondo vision…

Je vais vous expliquer les choses en termes simples. Jeudi dernier nous avons organisé une conférence de presse pour annoncer que nous mettions en place une plateforme de dénonciation des fraudes et des irrégularités en matière de corruption. Ça s’appelle election-corruption-no-sissia et ça rentre dans le cadre d’un projet dédié à cette opération électorale. Et puis nous avions une cinquantaine de volontaires que nous avons déployés dans trois régions pilotes : Mfoundi, Wouri et Fako. Voilà ceux que nous avons mis sur le terrain, nous de TPI.

Par ailleurs nous avons formés d’autres organisations de la société civile, à l’utilisation de notre plateforme avec notre partenaire technique Afro leadership. Ces observateurs faisaient donc partie des personnes qui ont été formées, mais ils étaient sous la bannière d’une autre association dénommée Cameroun agence press. Je dois vous dire qu’il y avait d’ailleurs des observateurs d’horizons divers, notamment ceux de l’Union africaine qui étaient intéressés par notre plateforme.

Comment avez-vous appris que des observateurs s’exprimaient au nom de TPI ?

Nous avons été surpris nous tous, moi en premier lorsque j’écoute la Crtv, j’entends des annonces qu’il y a des observateurs de TPI qui ont fait une conférence de presse. J’ai demandé au directeur exécutif, rien que pour la forme, et nous avons immédiatement saisi notre secrétariat international à Berlin. Mais je puis vous dire que jusqu’à hier, ils ont juré la main sur le cœur qu’ils n’avaient jamais dit qu’ils étaient dans une mission de Transparency international. La confusion, tel qu’ils ont dit, c’est qu’ils ont été formés par TPI mais les gens ont préférés retenir qu’ils y appartenaient.

Transparency international va-t-il intenter une procédure judiciaire à l’encontre de ces observateurs ?

Lorsque nous avons discuté, ils se sont confondus en excuses et pour moi c’est suffisant. Je dois vous dire qu’ils étaient apeurés, ils m’ont confié avoir reçu quantité de menace des camerounais sur les réseaux sociaux… dès qu’ils acceptent une demande c’est les injures. L’une d’entre eux a presque pleuré… Moi j’ai fait des mises au point et c’est ça qui compte : Tpi ne les connait pas.

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Avez-vous demandé un droit de réponse aux médias qui ont relayés cette information ?

Un de mes membres a constaté que la Crtv a retiré cet élément de ces programmes sur le web. Cameroon tribune ne parle plus de ça,… donc on peut demander. Mais pour le moment on n’a pas envisagé de le faire, mais on peut demander formellement un droit de réponse surtout si ça prend des proportions qui sont telles qu’ils doivent démentir.

Source: actucameroun.com
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