Etoudi 2018: accusé d’avoir un parti pris, les USA clarifient leur position

L'ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin, l’a réitéré au cours d’une audience avec le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary.

Pour le diplomate, il est hors de question de parler d’un « candidat américain »

« Mon pays n'a pas de candidat privilégié. Le souhait des Etats-Unis est que le processus électoral soit libre, juste et crédible », a-t-il indiqué

Cette rencontre entre le ministre camerounais de la Communication et le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakery, et le diplomate américain a duré envions 90 minutes. Outre l’élection présidentielle du 07 octobre prochain, les deux personnalités ont évoqué d’autres questions d’actualité nationale, notamment la crise dans les régions du Sud-ouest et du Nord-Ouest

Peter Henry Barlerin a exprimé la préoccupation des Etats Unis en condamnant les actes de violence perpétrés sur le terrain. Il a appelé au dialogue dans la préservation de l'unité et la stabilité du Cameroun

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Au sujet des exécutions extrajudiciaires attribuées aux militaires camerounais, l’Ambassadeur Peter Henry Barlerin a salué les efforts du gouvernement à apporter la lumière sur ces actes abusifs

« J'ai félicité le ministre pour ses déclarations et nous avions des vues convergentes sur le fait que les exécutions extrajudiciaires étaient terribles et que les coupables seraient jugés et sanctionnés conformément à la loi ", at-il déclaré

L’ambassadeur des États-Unis au Cameroun a été récemment critiqué après avoir publié un communiqué suite à son audience avec le chef de l'État. Le communiqué était de mauvais goût car il décrivait l'ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures du pays, en particulier sur les dirigeants du pays.

Les Camerounais du monde entier ont condamné une telle ingérence, même si le diplomate américain a présenté ses excuses en déclarant qu'il avait été mal cité par les médias. Les affaires intérieures du Cameroun, telles que l'élection de son président, restent une prérogative exclusive des Camerounais qui choisissent leur président dans le cadre d'une élection libre, juste et transparente.