Etoudi 2018: la nouvelle stratégie anti-fake news de Facebook dévoilée

Jeune Homme Facebook Un atelier basé sur la vérification des faits de Facebook a été tenu le 8 aout à Yaoundé

Sun, 12 Aug 2018 Source: www.agora-mag.net

Un atelier basé sur la vérification des faits de Facebook a été tenu le 8 aout à Yaoundé.

Lutter contre la désinformation sur Facebook, tel était le but de l’atelier intitulé « no fake, no hate ». Les responsables du réseau américains ont dévoilés des méthodes efficaces pour éradiquer ce fléau au Cameroun. Aïda Ndiaye, chargée de la politique publique en Afrique francophone, Lucas Holzer chargé de la politique du contenu chez Facebook, accompagné, de Charles Boyomo Assala Directeur de l’École Supérieure des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ESSTIC), et d’autres professeurs dans le domaine, ont indiqués les méthodes de lutte en fonction des cas.

Ainsi, quelques points constituent la stratégie de lutte. Il s’agit de la suppression des fausses nouvelles, qui sont généralement publiées par de faux comptes facebook. Pour cela, un outil d’intelligence artificiel a été mis en place pour détecter les faux comptes. Plus de 50 millions de comptes ont déjà été enlevés du réseau. La stratégie, consiste également à informer, former et sensibiliser.

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Cependant, comme dans toute activité régalienne, Facebook rencontre des difficultés dans sa lutte contre les fake news.

Il s’agit principalement de celle de son statut d’opérateur économique. En effet, un opérateur économique n’est pas un gouvernement démocratiquement élu, ni une organisation de justice qui a été établie selon les droits de la constitution. Ainsi, reconnaitre une information vraie ou fausse ne relève donc pas du domaine de compétence de l’entreprise américaine. De plus, a expliqué Aïda Ndiaye, « Nous avons 2,100 milliards d’utilisateurs, 60 millions de publications par jour, il est donc très difficile pour nos ingénieurs d’aller sur la plateforme et vérifier chaque publication ».

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Cependant soucieux du bien-être de la clientèle, l’entreprise a entrepris des démarches sur le plan sécuritaire. « Nous avons des branches de partenariat avec les agences de fact-checking (journalisme de vérification) qui ont une réputation internationale et de l’expertise », a rassuré la chargée de la politique publique en Afrique francophone.

Toutefois, il y a encore beaucoup à faire, puisque les utilisateurs du réseau Facebook ne possèdent pas toujours des compétences nécessaires pour analyser lesdites informations.

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