Comme partout dans le monde, la journée internationale des droits des femmes a été célébrée au Cameroun le 8 mars 2023. Les femmes camerounaises étaient toutes à l’honneur.
Dans le cadre de cette célébration, la première dame Chantal Biya a adressé un message aux filles et femmes camerounaises. Pour elle, il s’agit tout d’abord en cette journée hautement symbolique de se « souvenir des pionnières de la lutte et, d’honorer comme il se doit, les femmes de talent qui ont décidé contre vents et marées de suivre leurs traces ».
Tout en rappelant le thème de la célébration de l’édition 2023 de la journée internationale des droits des femmes( Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité de sexes), la première dame souligne qu’il leur appartient, à elles femmes, « de l’exploiter de façon intelligente et coordonnée pour faire des bonds décisifs en matière d’autonomisation des femmes, d’égalité des sexes et de développement » des pays.
Détail important : elle a appelée à un comportement plus responsable des femmes dans l’univers du numérique. « C’est l’occasion pour moi de réitérer mon appel aux filles et aux femmes à plus de responsabilités dans l’utilisation des outils informatiques et des réseaux sociaux. Tout va si vite dans le monde 2.0 et sans encadrement et responsabilité, nous pourrions comme c’est le cas pour certains d’entre nous, être victimes de sortie de route fatale. Nous ne serions donc pas en mesure de saisir toutes les opportunités que nous offrent internet et ses applications. Ce serait dommage pour nous toutes», a écrit la Première Dame Chantal Biya.
En définitive, elle reconnaît les avancées enregistrées dans la lutte engagée par les femmes.
Toutefois, elle est consciente qu’il y a encore du chemin à faire pour que toutes les conditions soient réunies. « Encore beaucoup trop de femmes en Afrique notamment, sont victimes d’injustice, de violences et de discriminations basées sur le genre. Je pense en particulier à toutes ces femmes et jeunes filles qui n’ont pas accès aux infrastructures sociales de base, à l’éducation, aux soins de santé et des emplois décents », précise-t-elle.