Les récents développements autour de la succession du président Paul Biya ont suscité des réactions vives de la part des acteurs politiques clés au Cameroun. L'émission "Droit de Réponse", animée par Duval Kangwa, a été le théâtre de déclarations frappantes, mettant en lumière les luttes internes pour le pouvoir au sein du parti au pouvoir, le RDPC.
Lors de l'émission, l'animateur Duval Kangwa a interrogé Serge Henri KELBE du RDPC sur la présence de Franck Emmanuel Biya, le fils aîné du président, sur le site du drame de Mbankolo. Il a demandé si cette apparition signifiait que le président Biya ne faisait plus confiance à ses ministres, y compris Ferdinand Ngoh Ngoh. La réponse de KELBE a été que Franck Biya avait été invité sur le site par une amie locale, rejetant ainsi les spéculations sur un manque de confiance présidentielle envers ses ministres.
Parallèlement, dans une autre émission, Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a réagi aux récents discours de Ferdinand Ngoh Ngoh. Selon Messanga Nyamding, le ministre Ngoh Ngoh avait laissé entendre qu'il était le maître du Cameroun, ce qui a suscité une réponse ferme de la part de Franck Biya. "Pour moi donc, la sortie de Franck Biya était une réponse, pour lui dire - 'Non monsieur, je suis là'", a déclaré Messanga Nyamding lors de son intervention à l'émission dominicale 7Hebdo sur STV.
Ces échanges publics témoignent des tensions croissantes au sein du RDPC et des spéculations constantes sur la succession présidentielle. Les rivalités internes émergent clairement au grand jour, illustrant les défis auxquels le parti est confronté dans le choix du futur leader du Cameroun.
Alors que les observateurs politiques continuent d'analyser chaque mouvement et chaque déclaration des acteurs politiques clés, l'avenir politique du Cameroun reste incertain. Les prochains développements dans ces luttes internes pourraient avoir un impact significatif sur le paysage politique du Cameroun.