Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Etoudi accusé d’être derrière la suppression des comptes Facebook de Boris Bertolt

Le régime de Yaoundé accusé d'être à l'origine de la suppression de ses comptes

Thu, 23 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

• Boris Bertolt a perdu ses comptes Facebook

• Le régime de Yaoundé accusé d'être à l'origine de la suppression de ses comptes

• Attention aux fausses comptes en son nom



Le régime de Yaoundé serait aux trousses des lanceurs d'alertes et activistes hostilités à Etoudi.

C'est ce qu'on retient de la sortie de l'écrivain Cameroun Arol Ketch à la suite de la censure et de la suppression totale des comptes Facebook du journaliste politologue Boris Bertolt.

Depuis quelques jours, ses pages officielles ont été bloquées et rendues inactives. Dans la foulée, des individus véreux ont eu l’idée de créer de fausse pages en son nom.

« Attention aux F.A.K.E - Boris Bertolt n’a plus de pages ou de comptes Facebook », a écrit Arol Ketch.

« A travers une opération concertée et bien ficelée, le régime de Yaoundé essaye de neutraliser les lanceurs d’alerte et activistes qui lui sont hostiles. Visiblement quelque chose se prépare », a poursuivi l’écrivain.

« Attention aux fausses pages qui pullulent sur Facebook avec le nom de Boris Bertolt. Ne vous y abonnez pas. Ce sont les réseaux qui sont en action. Boris Bertolt n’a plus de pages et de comptes Facebook », avertit-il.

« Il a saisi Facebook et attend des retours avant de décider de l’éventualité de la création de nouvelles pages. Ne vous abonnez pas aux pages qui usurpent son identité. Il n’a aucun compte pour l’instant et toute communication en son nom est un FAKE », a conclu le camerounais.

Cameroun : Boris Bertolt durement frappé

Les internautes n’arrivent plus à retrouver la page Facebook de Boris Bertolt. Le lanceur d’alerte et journaliste a simplement disparu du réseau social américain. D’après Médiatude, c’est la deuxième page Facebook du journaliste qui vient de disparaître en quelques jours.

Le Courrier du Cameroun de son côté explore la piste d’un piratage informatique. «Le lanceur d'alerte Boris Bertolt a t'il été ciblé par des hackers.. Depuis plusieurs heures, les pages de l'ancien journaliste des quotidiens Le Jour et Mutations, sont hors de portée, sur Facebook. Selon des informations diffusées en ce moment sur la toile, les comptes du lanceur d'alerte ont été désactivés, informations à prendre avec des pincettes, d'autant plus que le courrier du Cameroun s'est retrouvé dans la même situation, pendant plusieurs jours, avant l'intervention de nos ingénieurs basés en Grande Bretagne ».

Il y a quelques jours Boris Bertolt déclarait être en danger. « Selon des sources concordantes, des hauts fonctionnaires de l’Etat du Cameroun ont décidé d’en finir avec moi. Il ne s’agit pas d’une opération officielle mais informelle commanditée par un clan au cœur de l’appareil d’Etat. Ce que l’on sait pour l’instant c’est que des individus bien formés ont été mis en mission depuis le Cameroun pour me régler des comptes. Il ne s’agit pas d’un jeu », avait-il déclaré avant de donner plus de détails sur ses potentiels détracteurs.

« Des informations qui rejoignent les propos d’un autre haut cadre d’administration dont je préfère taire le nom pour l’instant qui affirmait récemment : « très bientôt, il ne sera qu’un triste souvenir ».

Cependant à ces individus, qu’ils sachent que je ne céderai rien sur les luttes qui sont miennes. A mon âge, il est plutôt louable d’avoir des convictions affirmées et affichées. Les luttes présentent toujours des risques. Il faut parfois les assumer. Martin Heidegger disait : « Dès qu’un homme est né, il est assez vieux pour mourir »., conclut-il.

Source: www.camerounweb.com