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Etoudi : la grande décision prise pour les jeux de loterie à l'insu de Biya

Nous devons encourager l’effort et l’entrepreneuriat

Fri, 27 May 2022 Source: www.camerounweb.com

• Matomba Serge Espoir a les idées claires

• Il veut devenir président

• Pour y parvenir, il a des plans en place



Le candidat à l’élection présidentielle de 2025, le Camerounais Matomba Serge Espoir semble être en avance sur les autres opposants en termes de programme concocté. A chaque sortie médiatique, l’homme politique prend le soin de dévoiler un pan de ses plans prévus pour améliorer les conditions de vie des citoyens, si ces derniers l’élisent.

Les jeux de hasard, c’est le sujet sur lequel le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), Matomba Serge Espoir est intervenu dernièrement. Pour lui, il est temps de mettre fin à la loterie pour des raisons évidentes qu’il n’a pas oublié de donner.

Nous devons encourager l’effort et l’entrepreneuriat. Jeunes, hommes et femmes qui croient au travail, méritent et doivent être encouragés et accompagnés par l’Etat. Sans aucun doute possible, lorsque je serai président de la République, je mettrai fin aux jeux de hasard (loterie), vecteurs de paresse et d’oisiveté dans un pays en construction.

Industrie textile : un changement de tenue scolaire annoncé au Cameroun

L’industrie textile et ses difficultés au Cameroun ont fait l’objet d’une réflexion de Matomba Serge Espoir, le candidat déjà déclaré pour l’élection présidentielle de 2025. Le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) a fait une suggestion au gouvernement dans une tribune écrite et publiée sur sa page Facebook.

Matomba Serge Espoir, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018, propose que les apprenants camerounais soient les premières vitrines de promotion des pagnes ou tissus Cicam. La Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) est une société anonyme de droit camerounais spécialisée dans la fabrication de pagnes et de serviettes de bain 100% coton.

L’industrie textile agonise au Cameroun. Ce n’est pas la note d’analyse prospective du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (Minepat) d’avril 2020 qui nous démentira sur le fait que depuis plus de 20 ans, le Cameroun est absent de la filière textile et seulement 2% du coton camerounais est transformé sur place.

Nous nous référons donc aux ministres de l’Education de base et des Enseignements secondaires pour stopper une partie du saignement de cette industrie et participer fortement à la dynamisation de notre économie, en instituant par exemple pour les prochaines rentrées scolaires, le port des pagnes ou tissus Cicam comme tenues scolaires par nos apprenants et élèves.

Ce choix de décision pourrait être salutaire pour la survie de la Cicam. Car, cette entreprise publique, fleuron de notre industrie textile hier, malgré la signature en 2015, d’un contre-plan de 13,2 milliards de francs CFA avec l’Etat, son seul actionnaire, peine à se relever depuis plusieurs années. Aucun de nous n’ignore l’impact des importations abusives et de la contrebande qui ne réservent plus qu’une part de marché de 3% à la Cicam.

La demande ou la commande publique est un vrai levier de développement de la filière de filature du coton dans notre pays. Nous devons pouvoir en tirer profit. D’autant plus que la révolution dont a besoin le Cameroun, est économique, politique, sociale mais avant tout, culturelle.

Source: www.camerounweb.com