Etoudi : le remaniement ministériel en pause, l'évacuation sanitaire de Paul Biya à l'ordre du jour, l'heure est grave

Du haut de ses 90 ans, Paul Biya malgré sa santé fragile, honore ses engagements de chef d’Etat, du moins ceux qu'il juge nécessaire. Le dernier déplacement en date est celui du sommet en Russie qui a rassemblé les pays africains sur le territoire russe.

D'après certains bruits de couloir, l'avion médicalisé de Paul Biya a été sorti de son hangar et positionné en mode départ sur la tarmac de l'Aéroport international de Yaoundé Nsimalem annonçant des nouvelles pas bonnes du tout.

D'aucuns ont pensé que Paul Biya ferait un nouveau déplacement vers l'Afrique du Sud où se tient le Sommet Brics Afrique d'où la sortie de l'avion médicalisé mais aux dernières nouvelles, Paul Biya a été représenté par le Premier Ministre Joseph Dion Ngute à ce rendez-vous des dirigeants d'Afrique et des pays siégeant aux Brics.

Il faut également indiquer qu'un nouveau gouvernement serait sorti il y a deux jours et posé sur la table de Paul Biya attendant sa signature. Pour donner du crédit à cette piste, il ressort également que certains ministres sont interdits de sortie du territoire.

Alors vu toutes ces circonstances et l'avion médicalisé de Paul Biya qui n'a pas bougé depuis, il ressort que ce nouveau gouvernement devra attendre car la santé de Paul Biya serait de nouveau fragilisé et les alertes sont activés.

Une réunion urgente de la défense aurait été convoquée aux dernières nouvelles.

Evacuation sanitaire de Biya : réunion urgente à la Défense

Il y a plusieurs heures, nous avons informé les Camerounais et les observateurs de la scène sociopolitique nationale que l’avion médicalisé du leader du RDPC Paul Biya était de nouveau stationné à l’aéroport de Yaoundé. Maintenant, c’est l’information d’une réunion urgente organisée par les grands visages de la Défense qui nous est parvenue.

Paul Biya est-il de nouveau mal en point et nécessitant une énième évacuation sanitaire, c’est la question que tout le monde se pose. Nous n’avons pas encore la réponse à cette question. Tout de même, on sait de l’activiste Shance Lion que la réunion du Mindef a des objectifs très précis.

Il explique que « sur de très hautes instructions du président de la République Paul Biya, chef de l’État et chef des Forces armées et de sécurité, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo a présidé le mardi 22 août 2023, dans la salle des conférences de son département ministériel, la traditionnelle réunion d’évaluation sécuritaire.

Ouvrant les travaux par son mot de circonstance, le Mindef a d’emblée félicité les participants pour le sens de leur engagement patriotique dans la couverture sécuritaire réussie de la rentrée scolaire 2022-2023, de même que pour les examens de fin d’année qui se sont déroulés dans d’excellentes conditions. Tout en se réjouissant de l’embellie sécuritaire qui règne particulièrement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie aux attaques perfides perpétrées par des séparatistes armées, Joseph Beti Assomo leur a transmis l’appréciation générale et la profonde gratitude du chef de l’État, pour le pari sécuritaire tenu avec bravoure, dans les 10 régions administratives du Cameroun.

Revenant sur les circonstances et l’objet de la présente réunion d’évaluation sécuritaire, le Mindef a réitéré à l’assistance, la vigilance de tous les instants en cette période de référence. Cependant, si la situation sécuritaire actuelle autorise à l’optimisme, Joseph Beti Assomo, dans une rhétorique proactive, a néanmoins recommandé aux responsables des formations opérationnelles, la plus grande prudence.

Poursuivant son propos, le Mindef s’est montré préoccupé par la tendance haussière des accidents mortels de la circulation routière observée ces temps derniers sur nos voies de communication. A ce sujet, il a prescrit aux participants la plus grande fermeté.

Prenaient part à ces travaux de haut niveau, le ministre de l’Administration territoriale M. Paul Atanga Nji, les secrétaires d’État respectivement en charge de la gendarmerie nationale M. Galax Etoga et des anciens combattants et des victimes de guerre M. Koumpa Issa, le DGSN M. Martin Mbarga Nguele, les responsables des services spéciaux de l’État, et du Haut commandement militaire conduit par le Général de corps d’armée M. René Claude Meka, chef d’État-major des armées.

La séance de travail qui s’est poursuivie à huis-clos, avec en toile de fond, les exposés de différents responsables des commandements territoriaux, s’est achevée par une photo souvenir des participants ».