Etoudi : les hommes de Biya lâchent de nouvelles indices sur la fête de l’Unité

• Les choses se précisent pour le 20 mai prochain

• La fête de l'Unité aura bel et bien lieu

• Le thème de la célébration dévoilé



Les choses se précisent pour la fête de l’Unité qui est annoncée en grande pompe pour le 20 mai prochain. Les hommes de Paul Biya s’activent dans tous les sens.

Cette année, ce sera la célébration du cinquantenaire de l’État unitaire. La cellule de communication du président Paul Biya a dévoilé le thème de la célébration.

C’est dans une publication Twitter que l’on peut désormais lire la nouvelle sortie de la CellCom du locataire d’Etoudi. Dans la publication accompagnée d’une courte vidéo, la Présidence de la République du Cameroun a annoncé le thème.

« 20 Mai 1972 – 20 Mai 2022 : Cinquantenaire de l’Etat Unitaire “Forces de défense et de sécurité au service du peuple, pour la préservation de la paix sociale et de la cohésion nationale“ », c’est le thème qu’a annoncé la cellule de communication de la Présidence de la République.

20 Mai 1972 - 20 Mai 2022: Cinquantenaire de l’Etat Unitaire

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« Forces de défense et de sécurité au service du peuple, pour la préservation de la paix sociale et de la cohésion nationale »#FeteNationale#20Mai#20Mai2022#Cameroun https://t.co/9KGdOuTeiO

— CELLCOM PRC (@PRC_Cellcom) May 10, 2022

Son enlèvement a suscité beaucoup de crainte et de frayeur au sein du RDPC. Régina Mundi, la sénatrice du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais a été enlevé en fin du mois d’avril à Bamenda.

Elle a été kidnappée par des hommes armés qui ont par la suite demandé une forte rançon pour sa libération. Enlevée le 30 avril à Bamenda par des éléments armés ambazoniens, la sénatrice Elisabeth Regina Mundi a fait une brève apparition dans une courte vidéo pour demander la libération des leaders séparatistes encore en détention.

Les Ambazoniens de ADF, responsables du rapt de la sénatrice avaient exigé la libération de leurs camarades, (75) détenus dans les prisons camerounaises en échange de la remise en liberté de celle qui dans une vidéo tournée en captivité affirmait être ambazonienne de naissance.

Aux dernières nouvelles, la date symbolique du 20 mai a été choisie par ses ravisseurs pour en finir avec la sénatrice si le RDPC ne vient pas au secours de leur camarade.

Pour l’heure, le chef de l’Etat n’a placé aucun mot à l’endroit de la sénatrice et sa famille. Une source proche de la présidence révèle que cette information n’est pas prioritaire actuellement à Etoudi. Le cercle restreint qui a encore accès à Paul Biya et qui sait l’endroit où il se trouve actuellement n’aurait pas jugé bon d’importuner l’homme de 89 ans à la santé fragile avec une nouvelle aussi grave. Il est donc fort probable que le chef de l’Etat ne soit pas au courant de l’enlèvement de sa collaboratrice.