Après avoir occupé toute ou en partie la scène médiatique et politique durant plusieurs jours notamment dans le cadre de la visite du président français Emmanuel Macron, Franck Biya se retrouve sur la sellette. Le vent positif est en train de se transformer en un vent négatif. Selon les informations, celui qui est pressenti pour prendre la place de son père serait dans la tourmente. C’est ce que le lanceur d’alerte Boris Bertolt indique dans une de ses Scoop.
"Sale temps pour les Franckistes et c’est le moins que l’on puisse dire.
Après le retrait des banderoles à la gloire de Franck Biya, fils du chef de l’Etat affichées dans la capitale; après l’arrestation et la traque des personnes soupçonnées d’en être les auteurs directs ou indirects; Paul Biya a ordonné la fin de la récréation. Dans la chaîne de réaction, le préfet de la Mvila Syliac Marie Mvogo qui, en décembre 2021, avait signé le récépissé de déclaration de l’association dénommée Rassemblement Républicain des Frankistes du Cameroun(RRFC) vient explicitement de l’annuler, accusant son propre document d’être un Fake », relève le lanceur d’alerte.
« S’agissant d’un document en circulation depuis belle lurette qui mentionne des noms des personnes connues qui de surcroît en ont fait usage pour mener certaines activités, le prefet qui ne sait plus où donner de la tête renvoie les uns et autres vers le ministère de l’administration territoriale alors même qu’ils auraient dû être poursuivis pour faux et usage de faux.
La fin de la récréation sifflée par Paul Biya s’explique. Plusieurs sources sécuritaires l’ont alerté ces derniers mois sur les risques qu’engendre à mi-mandat, la mise en avant de son fils avec ou sans son accord dans un environnement socio-économique explosif. De plus, lui ont-ils soufflé, cette campagne au forcep en faveur de Frank Biya au demeurant mal menée pouvait conduire à terme à un coup d’Etat, les putschistes prenant pour prétexte de vouloir s’opposer à ‘ des dérives de succession monarchique’ », précise Boris Bertolt.
« Paul Biya qui a lui-même rappelé vouloir aller jusqu’au terme de son mandat n’entend plus que celui-ci soit pollué bruyamment, au nom de son fils, par des personnes qui in fine ne recherchent que leur intérêt. Paul Biya lui-même a eu cette phrase, concernant son enfant : « il a déjà prouvé quoi pour gérer un État aussi complexe que le Cameroun? ». De quoi rassurer la première dame Chantal Biya qui depuis le début de cette affaire, a toujours vu d’un mauvais œil cette « fabrication » de son fils », conclut le lanceur d’alerte.