La violence est à son paroxysme tant ça tape sec au sein du sérail. Les clans qui se battent pour la succession ne s’économisent même plus quand il faut évincer un dirigeant qui a commis un impair préjudiciable à l’une de ces coteries.
C’est hélas ce triste sort qui risque d’être réservé à la directrice de Sopecam, la societé éditrice de Cameroon Tribune. Ce média gouvernemental qui a publié le staff technique nommé par la Fécafoot.
C’est Jeune Afrique, c’était suffisant pour qu’au secrétariat de la présidence , un punkiste en prenne un bleu et exige explication à Marie Claire Nana.
Jeune Afrique va plus loin et précise que dans l’optique de lui trouver un remplaçant à la Sopecam, un conseil d’administration est annoncé dans les prochains jours à Yaoundé.
C’est dire que la directrice de Cameroon Tribune qui s’est fendue d’un appel au secours au Chef de l’Etat, est accusée et condamnée pour « faute grave ».
Le plus étrange est que Réné Sadi, ministre de tutelle dit avoir entendu des rumeurs allant dans ce sens.
Quant au PCA de Sopecam, il jure n’avoir ni vu ni entendu quelque chose allant dans ce sens.