Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Etoudi: un deuxième citoyen français découvert au sein du gouvernement camerounais

Ngalle Bibehe

Wed, 4 May 2022 Source: www.camerounweb.com

En espace de 48 heures, deux citoyens français ont été dévoilé dans le gouvernement camerounais. Après Célestine Ketcha Courtès, Ngalle Bibehe, l’actuel ministre des transports est au cœur des polémiques pour sa nationalité française très peu sont au courant.

Dans une publication, le journaliste camerounais en exil en France a dévoilé à tous les Camerounais que le ministre des Transports de Biya est de nationalité française. Le journaliste qui lui-même vit en France, a certainement ses sources ou a fouillé dans les bonnes archives eu France.

"Il s’appelle Ngalle Bibehe. C’est l’actuel ministre des transports. Il ne parle pas beaucoup mais mange au calme. Le gars a déjà le passeport Bordeaux en poche. Le jour où ça pette un peu. Il poum une fois. Direct", écrit Boris Bertolt.

Bibehe n'est pas le seul à être Français. La ministre camerounaise de l'Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtes a également la nationalité française. Selon une copie de son extrait de naissance que le lanceur d’alerte Boris Bertolt a fait fuiter ce 03 mai 2022, la proche collaboratrice de Paul Biya est française par "déclaration souscrite le 13 février 2002 devant l'autorité consulaire de Douala … par le ministère chargé des naturalisations".

Cela choque les Camerounais dans la mesure où, au Cameroun, la double nationalité est interdite. C’est la raison pour laquelle Boris Bertolt demande que la ministre Célestine Ketcha Courtès soit relevée de sa fonction de ministre. « La double nationalité est interdite au Cameroun. Elle doit être chassée du gouvernement. Pas de deux poids deux mesures », a-t-il déclaré.

Il faut préciser que la non-reconnaissance de la double-nationalité par le Cameroun avait contraint certains militants du RDPC à renoncer aux élections locales et législative de février 2020. Hervé Emmanuel Nkom victime de cette mesure, n’a jamais digéré son éjection de la course pour les législatives.

« Dans notre parti, il y’a des gens qui multiplient des stratégies pour préparer l’après Biya. Et ceux qui font les calculs alimentaires et de positionnement, il faut les écarter. Le président doit trancher entre ces officines et l’intérêt général », avait-il déclaré.

Source: www.camerounweb.com