C’est un nouveau scandale qui secoue la République. Dans sa livraison de ce 27 février 2023, le journal Le Zénith met sur la place publique un nouveau scandale qui toute directement la présidence de la République. Scandale au Palais de l’Unité : 732 millions de F CFA volatilisés sur la table du Minfi, titre le journal.
Selon le journal, il s’agit d’un marché qui aurait été attribué au prestataire PAC International pour le remplacement des ascenseurs à la Présidence de la République en piteux état par de neufs, prestation qui aurait été payé, mais jamais réalisé jusqu’à présent. Où serait passée cette importante somme d’argent. Mystère et boule de gomme !, se demande le journal Le Zénith.
Ces genres de scandale se multiplient dans la République de Paul Biya. D’ailleurs plusieurs marchés du Palais d’ Etoudi ont fait l’objet de sandales tous azimuts. Amougou Belinga en avait d’ailleurs profité pour se faire une santé financière.
« Le problème vient davantage du fait que certains équipements ou services requièrent une technicité que l’on trouverait difficilement chez un même fournisseur. D’un marché l’autre, Amougou Belinga passe de la fourniture d’habillements aux produits d’entretien, des pneus aux caméras de surveillance, des détecteurs de mines aux climatiseurs, des accessoires automobiles au matériel anti-incendie…L’autre curiosité apparaît dans la célérité du ministère des Finances à payer la facture. En effet, le 4 avril 2020, la DSP passe commande d’extincteurs, de robinets d’incendie et de matelas. La prestation – 589,6 millions de F CFA – est payée le 15 mai 2020, soit un mois plus tard, dans un pays où des centaines d’entreprises mettent la clé sous le paillasson en raison des retards de paiement. Autre exemple : le 14 février 2020, la DSP passe une commande intitulée « Habillement » au groupe de presse L’Anecdote appartenant au même surdoué de la commande publique. Et s’acquitte de sa dette – 608 millions de F CFA – dès le 3 mars 2020.D’autres questions subsistent mais restent sans réponse. Les prix des matériels fournis sont-ils compétitifs ? A-t-on vérifié l’efficacité du service rendu ? La commande a-t-elle vraiment été livrée ? Le paiement correspond-il au montant réel du marché ? Toutes ces questions et bien d’autres encore augurent d’une suite palpitante dans ce feuilleton qui tient en haleine les Camerounais au crépuscule de la présidence de Paul Biya. », évoquait Jeune Afrique.