Etoudi : un nouveau scandale de certains proches de Paul Biya révélé, des hauts responsables du SNH cités

Image illustrative de Paul Biya à Etoudi

Fri, 21 Apr 2023 Source: www.camerounweb.com

L'affaire Tchadienne a mis en lumière les activités de la mafia autour du pétrole en Afrique. La situation au Cameroun est similaire, où du pétrole camerounais est exploité par des compagnies privées sans l'approbation de l'Etat. Ces activités illégales sont couvertes par des hauts responsables au sommet de l'Etat, qui sont impliqués dans le partage des profits générés par l'exploitation du pétrole.

Le processus d'exploitation du pétrole au Cameroun est entaché par des pratiques illicites qui visent à dissimuler l'existence de certains puits. Une compagnie pétrolière qui déclare forer 4 puits au Cameroun, en exploite en réalité 6. Ces deux puits supplémentaires sont inconnus de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), l'entreprise publique en charge de la gestion des ressources pétrolières du pays, et par ricochet de l'Etat. Ces puits illégaux sont exploités avec la complicité de hauts responsables de la SNH et de la présidence de la République, qui se partagent les profits générés par ces activités illégales.

« Avec l’affaire Tchadienne, les langues commencent à se délier et l’on en apprend un peu plus sur la mafia autour du pétrole. Dans la zone exclusive du Cameroun, du pétrole camerounais est exploité par des privés avec l’approbation non pas de l’Etat mais de hauts responsables au sommet de l’Etat. Je m’explique: Une compagnie pétrolière déclare forer 4 puits au Cameroun et reverse l’argent des 4 puits à la SNH sauf que TOTAL n’exploite pas seulement 4 puits mais 6 puits. Il y a donc deux puits qui sont inconnus de la SNH et par ricochet de l’Etat. Officiellement donc ces puits n’existent pas pour l’Etat mais l’argent de ces puits est partagé au sommet de l’Etat entre les hauts responsables de la SNH et les dignitaires de la présidence de la République. . Cerise sur le gâteau: Les puits sont placés sous protection du BIR », dévéloppe Boris Bertolt.

En plus de ces pratiques illégales, les puits sont placés sous la protection du BIR, une unité militaire d'élite qui est sous le contrôle direct du président de la République. Cette situation met en lumière le niveau de complicité et de corruption qui existe entre les autorités politiques et militaires du pays.

En résumé, l'exploitation du pétrole au Cameroun est entachée par des pratiques illégales et la complicité de hauts responsables politiques et militaires. Cette situation nuit à la transparence et à la bonne gestion des ressources pétrolières du pays, ce qui affecte directement la vie des citoyens camerounais.

Source: www.camerounweb.com