Etoudi vidé : Kamto confirme l'absence de Biya et la fin de son long règne

La président de la République camerounaise Paul Biya (89 ans) est mal en point depuis des années maintenant, ça ce n’est pas un scoop. Régulièrement, il se fait évacuer pour son hospitalisation à l’étranger.

Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto est allé ces derniers jours pour déposer un courrier à la présidence de la République.

Et tout semble indiquer que son principal adversaire politique n’y était pas. Où se trouve-t-il alors en cette période où toutes les personnes sont censées être en famille pour célébrer les fêtes de Noël et de Bonne année.

La vacance du pouvoir annoncé depuis quelque temps maintenant semble encore prendre une vitesse supérieure, surtout après des déclarations du porte-parole de Maurice Kamto qui n’est autre Joseph Emmanuel Ateba.

Sur sa page Facebook, lui à qui Maurice Kamto a visiblement fait un compte rendu à son retour du palais d’unité à Etoudi, a écrit : « Le Cameroun serait-il un pays en vacances ? ».

Le collaborateur de Maurice Kamto fait une citation : « Liste des postes vacants : présidence de la République, Sénat, Assemblée nationale, Conseil constitutionnel ».

Il se pose une question phare : « Que prévoit la loi en cas de vacance de celui qui doit constater la vacance du pouvoir et de celui doit assurer l'intérim ? ».

Depuis que l’opinion publique sait que Maurice Kamto est allé à Etoudi, les curiosités fusent de partout. Mais Emmanuel Ateba trouve que ce n’est pas Maurice Kamto le vrai sujet à débat.

« Au lieu de demander où se trouve leur président, ils passent leur temps à chercher à comprendre ce que Maurice Kamto est parti faire à Etoudi », écrit-il.

Dans un autre post, le porte-parole s’est indigné : « Pendant que Yaoundé essaie de présenter une image d'une démocratie, un torchon en croyant servir le système, le met plutôt à mal. Ce qu'il faut retenir de tout ceci c'est que Maurice Kamto par sa détermination à affronter le régime Yaoundé à visage découvert finit par imposer le respect ».