Pour cette équipe gouvernementale ultime que devrait former Paul Biya pour affronter l’élection présidentielle d’octobre 2018, des indiscrétions avancent qu’afin d’évincer certains ministres, des clans à l’intérieur du palais, se livrent des batailles pour lesquelles les sociétés hexagonales comme le Groupe Bolloré ou Egis, sont pris entre les feux.
Selon des fuites interceptées des salons huppés et lambris dorés de Yaoundé, la guerre des réseaux, à l’aune de l’élection présidentielle à venir, alimente la guerre des réseaux à la présidence de la République. Plus exactement, les langues baladeuses et oiseuses prétendent que pour le remaniement gouvernemental dont l’imminence est source de nuits blanches pour certains, d’âpres batailles (guerres froides) ont lieu au sein même du palais présidentiel.
A en croire des sources dignes de foi, des taupes tapies au sein même de ce haut lieu de pouvoir, livreraient des informations stratégiques à des tiers, afin dit-on, de déstabiliser certains ministres.
L’on affirme alors que dans ce jeu qui consiste à ne pas laisser les représentations diplomatiques françaises indifférentes, sont ainsi prises comme « chair à canon », des entreprises françaises comme le Groupe Bolloré, ou encore Egis.
« Il n’y a donc qu’à voir comment, l’affaire Camrail vient d’être gérée, et comment, le top management a été poussé à la sortie, ou encore le cas Egis, société de contrôle des travaux du stade d’Olembé, toujours en attente de payement, pour, comprendre comment les entreprises françaises, sont victimes de ces batailles de réseaux au sein de la présidence de la République », nous confie-t-on.
La tactique selon les tenants de la thèse développée, étant de toucher à des sujets sensibles comme la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 dont l’organisation échapperait peut-être au Cameroun. Le but de toutes ces guerres de réseaux où les entreprises françaises sont prises en otage, croit-on savoir, étant de manœuvrer pour le remaniement gouvernemental pré-élection présidentielle 2018. Une redistribution de cartes gouvernementales que d’aucuns annoncent révolutionnaire, avec la déchéance de plusieurs barons et intouchables.
Voilà donc que par le fait d’un chamboulement gouvernemental attendu, des sources s’accordent à dire qu’à la présidence de la République, depuis belle lurette, entre amis et copains, l’on se jette des peaux de banane sous les pieds. Une bataille de réseaux qui aux dires des personnes introduites, cause un grand tort aux entreprises françaises qui elles, seulement victimes des rapports historiques et /ou présents entre la France et le Cameroun, se trouvent malheureusement « piégées » malgré elles.
Et l’intérêt du Cameroun, l’intérêt général dans toutes ces batailles égoïstes, égocentriques et ostentatoires ?