Un nouveau rebondissement secoue l'affaire du « faux contre-amiral » avec les révélations explosives du lanceur d'alerte Boris Bertolt. Selon ses informations, Fongod Edwin Nuvaga, actuel directeur général des douanes, aurait versé 180 millions de francs CFA à un prétendu contre-amiral dans le but d'obtenir un poste de ministre des Finances.
Cette accusation s'ajoute à une série de révélations qui transforment progressivement cette affaire en un véritable règlement de comptes judiciaire. Les protagonistes multiplient les stratégies pour défendre leurs intérêts, tandis que certains témoins clés ont choisi de quitter le pays.
L'affaire, initialement centrée sur des manœuvres d'escroquerie présumées, prend désormais une dimension politique plus large. Le contre-amiral Joseph Fouda, conseiller spécial du président Paul Biya, tente de limiter les dégâts en assignant en diffamation plusieurs personnes, dont Hervé Parfait Mbapou.
Les suspects principaux vivent actuellement en semi-liberté, astreints à des obligations judiciaires strictes, notamment une présentation mensuelle au tribunal militaire. Leurs téléphones restent sous scellés, symbolisant la persistance des soupçons.
Hervé Parfait Mbapou, l'un des principaux protagonistes, a déposé plainte contre le lieutenant-colonel Jean Alain Ndongo pour « arrestation et séquestration », maintenant son innocence dans ce dossier complexe.
Le banquier Jean Gakam, figure centrale de l'affaire, a quitté le pays, laissant de nombreuses questions sans réponse concernant les motivations de ces transactions financières opaques.
Cette révélation de Boris Bertolt ajoute une nouvelle couche de complexité à un dossier qui continue de secouer les coulisses du pouvoir camerounais.