La traque des leaders séparatistes de l’Ambazonie semble être ouverte à nouveau et cette fois-ci aux Etats-Unis. D’après des informations recueillies de sources de premières mains, plusieurs leaders du gouvernement intérimaire de l’Ambazonie vivant sur le territoire américain seraient dans le viseur du Fédéral Bureau of Investigations (FBI).
Entres autres leaders cités par notre informateur le secrétaire à la communication de l’Ambazonie Chris Anu et Tapang Ivo, l’un des leaders les plus extrémistes du mouvement. Selon notre source, leur traque aurait à voir avec leur implication dans le mouvement séparatiste dans les régions anglophones du Cameroun notamment la diffusion des messages de propagandes sur les réseaux sociaux.
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Le week-end dernier, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin, avait mis en garde les Camerounais vivant aux Etats-Unis contre la propagation des discours de haine et des appels à la violence sur les réseaux sociaux.
« Nous condamnons les discours haineux et les appels à la violence d’une très petite minorité de personnes nées au Cameroun vivant aux États-Unis. Le fait est que, qu'ils soient ou non d'accord avec le gouvernement, et que beaucoup d'entre eux ne le soient pas, la grande majorité de la diaspora camerounaise vivant aux États-Unis - anglophone ou francophone - est pacifique. Ils sont incroyablement constructifs. Et nous apprécions - j'apprécie personnellement - leurs contributions », avait déclaré Peter Henry Barlerin.
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En janvier dernier 47 leaders sécessionnistes, dont le président autoproclamé de l’Ambazonie Ayuk Sisiku Tabe, avaient été arrêtés au Nigéria puis extradés vers le Cameroun. Depuis, le mouvement est dirigé par un gouvernement intérimaire dont la plupart des membres vivent aux Etats-Unis.