Exclusif… un responsable d’ELECAM a violé un jeune garçon arrêté par la Gendarmerie, il a été remis en liberté sous pression des élites

Viloeur Elacam Image illustrative

Sat, 22 Mar 2025 Source: www.camerounweb.com

Un responsable d'ELECAM accusé d'agression sexuelle sur un enfant de 12 ans aurait été libéré malgré des preuves médicales, selon le lanceur d'alerte Boris Bertolt.

Des allégations graves secouent la ville de Sangmelima où un haut fonctionnaire local est accusé d'avoir commis des actes d'agression sexuelle sur un mineur. Selon des informations qui nous sont parvenues, AMENGUELE Samuel Hervé, chef d'antenne communale d'ELECAM à Sangmelima, aurait été interpellé puis relâché suite à des pressions présumées de personnalités influentes.

D'après le témoignage de la mère de la victime, son fils de 12 ans, ABOUBAKAR Alan Rahim, aurait subi des agressions à caractère sexuel à deux reprises. Une première agression aurait eu lieu en mars 2024, mais la famille, craignant le déshonneur, n'avait pas porté plainte malgré l'obtention d'un certificat médico-légal.

La situation a pris une tournure dramatique le vendredi 7 mars 2025, lorsque le même enfant aurait été agressé une seconde fois par le même individu, selon les déclarations de la mère. Les blessures infligées auraient été particulièrement graves, nécessitant une hospitalisation. Suite à cette seconde agression, l'enfant aurait identifié son agresseur et fourni des détails précis sur son domicile.

La gendarmerie, saisie par la famille, aurait procédé à l'interpellation du suspect. Cependant, selon les affirmations de la mère, celui-ci aurait été remis en liberté pendant que l'enfant était encore à l'hôpital. Dans sa lettre adressée au Directeur Général d'ELECAM, la mère exprime son incompréhension face à cette libération qu'elle juge précipitée.

Le commandant de gendarmerie aurait évoqué des "pressions" pour justifier cette libération, selon les informations qui nous sont parvenues.

Cette affaire soulève de graves questions concernant la protection des mineurs et l'influence potentielle de certaines personnalités sur les procédures judiciaires. Les associations de protection de l'enfance demandent que toute la lumière soit faite sur ces allégations et que justice soit rendue si les faits sont avérés.

L'enquête se poursuit pendant que la victime reçoit des soins médicaux adaptés.

Source: www.camerounweb.com