Exclusions au sein du MRC : Maurice Kalto reçoit une nouvelle humiliation, le RDPC s’en mêle

Maurice Kamto

Wed, 2 Aug 2023 Source: www.camerounweb.com

Récemment, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été secoué par de nouvelles exclusions. Après celle de Michèle Ndoki, deux autres membres éminents du parti, Armand Noutack II et Me Richard Tamfu, ont également été exclus hier mardi. Cette série d'exclusions a suscité des réactions, notamment celle de Luther André Meka, un communicant affilié au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

Dans une publication sur Facebook datée du mercredi 02 août 2023, Luther André Meka exprime son désaccord avec ces décisions d'exclusion. Il qualifie ces évictions de "sommaires sans façon" et pointe du doigt une machination orchestrée par le directoire du MRC. Selon lui, en l'espace d'un mois, trois cadres ont été chassés du parti avec des méthodes similaires, sans avoir eu l'occasion d'assister à un quelconque conseil de discipline.

Luther André Meka accuse le directoire du MRC de s'auto-saisir de ces cas pour les soumettre à l'approbation du chef du parti, "l'empereur", sans respecter un processus de débat contradictoire. Il souligne que les accusés ont simplement été notifiés de leur exclusion, avec des documents de justification rédigés par le chef du directoire, "helu" lui-même.

Le communicant RDPC critique également le leadership du MRC en le qualifiant de dictatorial et de farouche. Il évoque le président Paul Biya comme étant un sauveur pour avoir épargné le peuple camerounais d'un régime dictatorial encore plus oppressif. Luther André Meka appelle les citoyens à exprimer leur gratitude envers le président Biya pour les avoir protégés des griffes d'un "satrape".

La dernière exclusion de Armand Noutack II et Me Richard Tamfu sans qu'ils aient eu l'opportunité de se défendre devant un conseil de discipline suscite donc des interrogations et des critiques quant au respect des droits des membres au sein du MRC. Cette affaire met en lumière des dissensions internes au sein du parti et soulève des questions sur la démocratie interne et le respect des procédures disciplinaires.

Source: www.camerounweb.com