• Des hommes de Boko Haram neutralisés
• Armes et munitions saisies
• Les FMM et l'armée nigériane ont frappé
Des combattants de Boko Haram ont été neutralisés ce mercredi. C’était au cours d’une opération du FMM et de l'armée nigériane contre les groupes djihadistes dans la zone de Banki (Nigéria), limitrophe à Amchidé au Cameroun.
Selon le Humanity Purpose, ces opérations ont permis de neutraliser plusieurs combattants et récupérer des armes et munitions.
Ce mercredi, on notait une forte présence d'individus armés entre Amchidé et Maloumri, dans la commune de Kolofata.
Ces régions précisément situées dans la zone de Matakaya seraient la cible de ces individus dont l’intention est de nuire aux populations.
Les dernières précisions révélaient qu’il s'agirait d'un groupe de Boko Haram en train de préparer une attaque ou une embuscade.
6 civils tués après deux attaques de Boko Haram à l’Extrême-Nord
Boko Haram reprend du service, alors que la région de l’Extrême-Nord est secoué dans certaines localités par une crise alimentaire à cause des guerres inter ethniques, Boko Haram revient encore en force. Au moins 6 civils ont été tués par les terroristes de Boko Haram dans 2 attaques distinctes dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun cette semaine.
La première invasion des terroristes s’est produite lundi soir mardi au village de Gaboua, situé dans le departement du Mayo Sava.
Le gouverneur régional de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, a déclaré que l’attaque avait fait 4 morts et plusieurs blessés. Des maisons ont été vandalisées et des objets pillés par les terroristes.
Une autre attaque distincte a également été menée lundi soir vers 23 heures dans le village de Kothserethe dans le Mayo Sava qui a entraîné la mort de 2 civils.
Les troupes de la région de l’Extrême-Nord ont été placées en état d’alerte à la suite de ces attaques multipliées par les terroristes.
La région de l’Extrême-Nord du Cameroun est le théâtre depuis février 2015 de nombreuses attaques de Boko Haram, groupe basé dans le nord-est du Nigeria voisin.
Fin avril 2015, les autorités camerounaises avaient annoncé une opération militaire régionale d’envergure dans le bassin du lac Tchad (commun au Niger, au Tchad, au Nigeria et au Cameroun) pour débarrasser la zone des «résidus» de Boko Haram.
Cette opération devait permettre «d’installer nos systèmes de sécurité» et de favoriser le retour de milliers de personnes ayant fui depuis 2015 les îles du lac Tchad, avait déclaré dans un communiqué le gouvernement camerounais, en jugeant que, même «totalement affaibli», Boko Haram continuait de représenter «une menace réelle».
L'insurrection de Boko Haram est née en 2009 dans le nord-est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins.
Depuis, plus de 36 000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l'ONU.