Extrême-Nord: Un mort et plusieurs blessés dans un attentat

Maroua Bomb Attack Victims Carried To Hospital Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Thu, 22 Sep 2016 Source: cameroon-info.net

La localité de Djakana dans le Mayo Sava a été une fois de plus visée par les barbares de la secte nigériane Boko Haram.

Une personne, le kamikaze qui portait des explosifs, a trouvé la mort et plusieurs autres personnes ont été blessées dans un attentat-suicide qui s’est produit mercredi soir vers 19h30 dans la localité de Djakana à l’Extrême-Nord. D’après des sources sécuritaires, cinq personnes seraient dans un état grave parmi les blessés enregistrés suite à l’explosion.

La localité de Djakana située près de la frontière nigériane est souvent la cible des combattants du groupe terroriste Boko Haram. Les membres de la secte réussissent souvent à déjouer la vigilance des membres du comité de vigilance postés à la frontière pour commettre leurs actes de barbarie.

Dans la nuit du 29 au 30 juin dernier, 11 autres personnes avaient été tuées dans attentat-suicide attribué au groupe terroriste nigérian. La plupart des victimes étaient des membres d’un comité de vigilance chargé de traquer les combattants de Boko Haram qui sèment la terreur à l’Extrême-Nord. Ils étaient rassemblés dans une salle vidéo lorsqu’un kamikaze s’est infiltré et a actionné sa charge explosive.

Ces dernières semaines, aucun attentat-suicide n’avait été enregistré dans la Région de l’Extrême-Nord, à la frontière avec le Nigéria. La dernière attaque remontait au 21 août 2016, lorsqu’un homme venu à moto s'est fait exploser sur un pont situé à proximité du marché de Mora, faisant trois morts en plus du kamikaze.

Au lendemain de cette attaque qui était intervenue à la veille de la rentrée scolaire, les autorités administratives et militaires de l’Extrême-Nord avaient pris de nouvelles mesures sécuritaires. Elles avaient alors décidé de fermer tous les débits des boissons et des lieux de loisirs au plus tard à 20 heures. La circulation des motos dans la nuit a été également interdite. Mais alors, les terroristes s’adaptent plus facilement à ces mesures que les populations de la Région.

Source: cameroon-info.net