Extrême-Nord: deux complices présumés de Boko Haram aux arrêts

Des éléments Des Djihadistes De Boko Des djihadistes de Boko Haram

Tue, 21 Feb 2017 Source: cameroon-info.net

Interpellés le 19 février 2017 à Gakara, ils ont été transférés au camp militaire d’Aschigachia.

Le combat contre la secte terroriste Boko Haram se poursuit sans relâche. Le 19 février, Ibrahim Mahama et Abba Mahama, habitants de Gakara dans le Mayo-Tsanaga, ont été interpellés par les membres du comité de vigilance de Kerawa. Conduits au camp militaire d’Aschigachia, ils sont soupçonnés de complicité avec les djihadistes.

L’information est contenue dans le numéro de L’Œil du Sahel paru le 20 février. Selon le président du comité de vigilance de Kerawa : « la population les a surpris en train de téléphoner aux membres de Boko Haram, les informant de l’absence des militaires et des éléments du comité de vigilance dans le village et qu’ils pouvaient donc venir opérer », raconte Kadi Die.

Notre confrère revient sur les circonstances de l’interpellation de l’un des suspects. « Le 18 février, Abba Mahama s’est enfermé dans sa chambre et a passé un coup de fil aux membres de Boko Haram. Malheureusement pour lui, ses détracteurs étaient à la porte, les oreilles bien tendues. C’est au marché d’Aschigachia où il s’est rendu le 19 février qu’il a été cueilli par les membres du comité de vigilance ».

À en croire Kadi Die, les suspects « eux-mêmes savaient qu’ils étaient soupçonnés. Quand je le prenais ce matin, n’a pas eu la force de nier les faits qui lui sont reprochés. Il me suppliait de le laisser, de ne pas l’amener au poste militaire. Je n’y pouvais rien, car il doit répondre des actes qu’il a posés », dit-il. La localité de Gakara est devenue, depuis la dernière grande offensive des armées camerounaises et nigérianes dans la forêt de Sambisa (un bastion de Boko Haram), l’une des cibles prioritaires des terroristes.

Source: cameroon-info.net