Des allégations explosives secouent la Fédération Camerounaise de Powerlifting, mettant en cause le président en exercice, YAO KAMER. Dans une vidéo circulant largement, les athlètes du Powerlifting se lèvent contre ce dernier, affirmant subir une marginalisation systématique de la part de leur propre Fédération. La situation prend une tournure encore plus sombre lorsque des accusations de malversations financières sont proférées devant un représentant ministériel.
Au cœur de cette vidéo, un athlète qui se présente comme l'un des meilleurs du Cameroun en Powerlifting fait des révélations incendiaires. Il pointe directement du doigt le président YAO KAMER, l'accusant d'utiliser l'argent public à des fins personnelles. « Vous avez pris 59 millions de l'État pour faire vos business avec, bande de bandits », lâche-t-il avec véhémence, avant de perturber le début de la compétition en place.
En poste depuis une décennie, le président de la Fédération Camerounaise de Powerlifting est accusé de retenir injustement les primes des athlètes et de détournement de fonds au profit de ses intérêts privés. Ces allégations choquantes jettent une ombre sur son leadership et ébranlent la confiance au sein de la Fédération.
Cette affaire survient dans un contexte déjà tendu, où d'autres fédérations sportives font face à des contentieux internes. Le désaccord récent autour de l'équipe nationale de volley-ball destinée à représenter le Cameroun lors des Championnats du Monde U19 Filles témoigne des défis persistants en matière de gouvernance sportive.
À travers cette saga, des questions plus larges se posent sur l'état des institutions administratives, politiques et judiciaires au Cameroun. Des signes de désintéressement et de passivité semblent régner dans ces secteurs clés, tandis que des conflits internes et des préoccupations financières nuisent au développement du sport national.
Ces événements soulignent également une inquiétude croissante quant à la perception de l'État et à l'engagement de la jeunesse. Le Cameroun semble être confronté à une crise de confiance profonde, avec des citoyens qui ressentent que leurs aspirations futures sont compromises par des dirigeants qui semblent prioriser leurs intérêts personnels au détriment du bien-être collectif. Une situation qui soulève des questions sur la responsabilité et la direction du pays dans le climat politique actuel.