Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration
Au vu de l’insécurité dans laquelle les populations vivent actuellement au Cameroun, La Nouvelle Expression, dans son édition du lundi 15 février 2015, rapporte que «le bruit de ce pétard a créé une panique générale dans le milieu bondé de monde».
Venu des quatre coins du Département, les autorités administratives, scolaires, traditionnelles, religieuses, culturelles et même les forces de maintien de l’ordre ont eu, au son du bruit du pétard, un même réflexe, «celui de ses coucher par terre ou de se sauver à tout prix ou par tous les moyens», indique le journal. Dans ce cafouillis, certains plus forts marchaient sur les autres qui ne pouvaient que subir.
De nombreux cas de blessures, graves pour les uns, et légères pour les autres, ont été enregistrés. Fort heureusement, poursuit le journal, on ne déplore aucune perte en vie humaine. A côté de cela, les pertes de nombreux téléphones, porte-monnaies, chaussures et même des effets vestimentaires ont été signalées.
Selon le quotidien, l’auteur de cet acte, encore non identifié, a voulu faire croire que Boko Haram pouvait aussi agir à Ambam et que les exactions de cette secte extrémiste n’existent pas qu’au septentrion et à l’Est du Cameroun. Heureusement que cela n’ a été qu’une farce de mauvais gout.
«Et si cette farce signifiait que la garde par rapport au fouilles menées par les agents de forces de maintien de l’ordre avait baissé? », s’interroge LNE. Autrement dit, les mesures de sécurité mises en place par les autorités ne sont elles plus efficaces dans cette partie du pays?
