Depuis décembre 2021, et son accession à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o ne cesse de bousculer les cours des choses pour redonner son image à lui au football camerounais.
La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) attire davantage de projecteurs depuis la prise de fonction solennelle de l’ancien Lion indomptable, le fils de la nation, Samuel Eto'o Fils. Il n’y a pas très longtemps, l’ex buteur du Barça, de l’Inter de Milan, de Chelsea… a été condamné à vingt-deux (22) mois de prison plus une amende à payer. Depuis lors, des tractations se multiplient pour que le droit soit dit.
Concernant les nominations du président de la Fecafoot, un analyste et consultant sportif a critiqué lui aussi les actes posés par Samuel Eto'o.
Pour Serge Pensy « Le mouvement que fait Samuel Eto’o au sein de la Fecafoot n’est pas synonyme de progrès. Actuellement selon les statuts de la Fecafoot, il n’est pas le président de la Fecafoot » lit-on dans les colonnes du confrère Actu Cameroun.
D’aucuns estiment que le président de la Fecafoot peut exercer librement au Cameroun, d’autres avancent qu’il ne peut pas.
Face à cette situation, celui qui proclame à chaque fois qu’il en a l’occasion qu’il est un allié stratégique de Samuel Eto'o Fils, Jean Crépin Nyamsi dénonce un acharnement contre l’ancien buteur de l’équipe nationale.
« Les tractations faites pour renverser le président Samuel Eto'o Fils ont de facto échoué. Aucun candidat préfabriqué ne pourra le battre. Samuel Eto'o Fils n’est pas parfait comme tout le monde d’ailleurs. Il fait des erreurs mais il a une équipe qui polisse les boudes et enjolive le décor. Un leader commettra toujours les fautes, mais son équipe jouera toujours le rôle de pompiers pour éteindre le feu », a expliqué Jean Crépin Nyamsi dont le soutien pour Samuel Eto'o Fils est total et inconditionnel.
Au sujet de la condamnation du président de la Fecafoot Samuel Eto'o Fils par la justice espagnole pour fraude fiscale, le journaliste camerounais Adolarc Lamissia avait expliqué le 18 juillet passé que « bientôt, aucun partenaire de la Fecafoot ne voudra s’engager avec un président en déchéance frappé du marqueur de fraudeur, il n’y aura pas de nouvel équipementier, ni d’emprunt de neuf (09) milliards ».
L’homme de média a poursuivi sur sa page Facebook en disant que « tous les actes posés par Samuel Eto'o Fils depuis le 21 juin 2022 sont frappés de nullité, y compris ses dernières nominations qui tomberont comme château de cartes. Bientôt, la CAF et la FIFA prendront le soin d’enlever son nom des invitations adressées à la Fecafoot ».
Il y a quelques jours, Me Christian Bomo Ntimbane avait rajouté une couche à la situation de Samuel Eto'o Fils : « Je ne demande pas à Monsieur Samuel Eto'o Fils de démissionner comme certains me le font dire, je dis que conformément aux textes de la Fecafoot, il n'est plus président de la Fecafoot. Sa continuation de l'exercice de cette fonction alors que la vacance est de plein droit est une voie de fait, un abus ».
« L'article 47 des statuts de la Fecafoot dit que si le Président se retrouve en cours de son mandat dans un des cas d’inéligibilité, c'est-à-dire ceux prévus à l'article 36 des statuts de la Fecafoot, il y a vacance automatique et de droit à la présidence. Dans le cas d'espèce, la condamnation à une peine de prison ferme, sans sursis de 22 mois a été prononcée par la justice espagnole contre Samuel Eto'o Fils. Il y a bel et bien condamnation à une peine privative de liberté. 22 mois d’emprisonnement, c'est 22 mois de prison », a renseigné Me Christian Bomo Ntimbane.
L’avocat avance que la Fecafoot est soumise aux lois de la FIFA conformément à l'article 3 des statuts de la Fecafoot, qui est une institution internationale. La FIFA reconnaît les décisions pénales rendues par tous ses Etats membres dont l'Espagne. Quelque soient les émotions et les degrés de colère des afficionados et autres passionnés déraisonnés, et même si pour certains, c'est vu comme de l'acharnement, je ne m'arrêterai pas de demander l'application du droit à la Fecafoot. C'est aussi ça le combat pour la justice, l'égalité de tous devant la loi et le droit ».