Gérard Elle, journaliste sportif et expert en questions sportives, a fermement réagi aux propos de son collègue Franck Eric Diffo, journaliste à MSI, au sujet du Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Ce dernier avait, lors d'une émission, déclaré que le stade construit sous la présidence de l'ancien chef d'État camerounais n'était plus aux normes actuelles selon la Confédération Africaine de Football (CAF), affirmant qu'il n'était destiné qu'à un usage local.
Ces propos ont été vivement contestés par Gérard Elle lors de l'émission Africa Vision Sport sur Vision4. Ce dernier a tenu à apporter des précisions et à corriger ce qu'il considère comme une mauvaise interprétation des catégories de stades selon la CAF.
"C’est avec une déception inouïe que j’ai suivi les propos d’Eric Diffo lorsqu’il jouait au pédant dans une émission matinale de sport de MSI sur les catégories de stades. Je suis déçu de savoir que certains journalistes se sont livrés à la propagande des fake news au lieu de se cultiver et informer ceux qui les suivent", a lancé Gérard Elle.
Le débat autour du stade Ahmadou Ahidjo a pris de l'ampleur après la récente visite des émissaires de la CAF au Cameroun. Lors de leur inspection, ils avaient qualifié ce stade de catégorie 4, un classement qui, selon Gérard Elle, atteste au contraire de la qualité et de la conformité de l'infrastructure aux normes internationales.
"Si la CAF déclare que le stade de Nfandena est un stade de catégorie 4, cela voudrait tout simplement dire qu’il est aux normes internationales, contrairement à ce qu'Eric Diffo a voulu faire croire à ses téléspectateurs, qu’il est à usage local uniquement", a-t-il expliqué.
Il a ensuite précisé que les stades de catégorie 4 sont ceux qui accueillent les plus grandes compétitions de la CAF, notamment la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) masculine, le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), ainsi que les demi-finales et finales de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération. "Il serait mieux de s’outiller correctement avant de pondre certaines hérésies", a-t-il conclu.